La 26e session extraordinaire du Comité interparlementaire (Cip) de l’Union, économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a démarré hier à Dakar et se poursuit jusqu’au 30 septembre 2018. Cette année, les discussions tourneront autour des sujets tels que les «défis et les opportunités de la réalisation du dividende démographique dans l’espace sous régionale et l’harmonisation des politiques dans le secteur des finances surtout la microfinance, mais aussi la banque mobile».
Pour Ndèye Lucie Cissé, vice-présidente de l’Assemblée nationale, les recommandations qui seront issues des travaux pourront éclairer et guider pour la prévention des conflits, les choix et prises de décisions des gouvernants des Etats membres de l’Union, dans la quête d’une intégration complète de nos Peuples dans des espaces de paix et de confort. «Le Cip Uemoa occupe une place importante dans l’armature de nos organisations sous régionales de par sa mission pour l’atteinte de nos objectifs d’intégration», a déclaré hier Mme Cissé, lors de la cérémonie d’ouverture de la présente session. En effet, poursuit la représentante du président de l’Assemblée nationale Mousta­pha Niasse, le Cip Uemoa joue un rôle déterminant en tant que lanceur d’alertes pour la prévention des conflits, organe consultatif et ensuite à travers sa démarche institutionnelle de relai entre les populations et nos pouvoirs exécutifs. Mme Cissé a également saisi l’occasion pour rappeler que depuis la création du Comité interparlementaire de l’Uemoa, beaucoup de choses ont été faites. Mais l’œuvre «n’est pas parachevée, car le but est de parvenir à l’érection d’un Parlement de l’Union avec toutes les prérogatives qui s’y attachent».
Dans le but de mener à bien leurs activités, les parlementaires ne se limeront pas seulement à Dakar. Ils ont prévu d’aller visiter les magasins de stockage et de conservation des graines et des récoltes qui se trouvent à Keur Baka, situé dans la région de Kaolack.
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