Depuis leur accession au pouvoir, la ferme volonté et la détermination sans faille du président de la République et de son Premier ministre de procéder à des réformes très profondes de nos institutions sont indiscutables, très réelles et connues par tout citoyen imbu de valeurs patriotiques et soucieux d’un développement durable de la Nation. Cette noble mission, très difficile et risquée face à des lobbies très puissants et endurants, pour perdurer et avoir les résultats escomptés, devra impérativement se heurter à de très fortes confrontations, de résistances quotidiennes infondées et de discours calomnieux. En d’autres termes, les politiciens classiques frustrés, les ennemis de la Nation, en collaboration avec les affairistes parasites, certains journalistes et patrons de presse, certains charlatans politiciens, sont en train de remuer ciel et terre pour faire face aux nouvelles autorités au détriment d’un Peuple désespéré jusqu’au soir du 24 mars 2024. Cette classe de la société, animée par ses intérêts personnels et prise au dépourvu par l’accession des nouveaux dirigeants au pouvoir, a vu sa gloire et ses privilèges injustifiés s’amenuiser et s’estomper. A date, selon elle (cette classe), toute stratégie (même sans aucune déontologie et éthique) est salutaire pour barrer la route à ceux qui incarnent le projet Jub Jubal Jubanti, au détriment de toute une population qui cherche depuis belle lurette des lendemains meilleurs à travers l’équité sociale, la gestion efficiente de nos ressources naturelles et financières, bref la bonne gouvernance. Qu’on le veuille ou pas, le maître-mot pour ces égoïstes, ces parasites et ces ennemis de la Nation, est de faire face à l’actuel régime qui les empêche de commettre leurs forfaits habituels. En somme, pour affaiblir davantage ce système, voire le jeter aux oubliettes, la jeunesse, les intellectuels et toutes les autres couches de la Nation doivent se constituer en un seul homme pour donner une majorité parlementaire à l’actuel gouvernement au soir du 17 novembre 2024. Je rappelle que 900 000 F Cfa de dette par citoyen est le lourd héritage du régime précédent. En votant pour l’opposition, êtes-vous prêts à cautionner cette dilapidation et à léguer cette dette aux générations futures ? Est-il réaliste et logique d’avoir moins de 54% aux prochaines élections ? Chaque citoyen est comptable de l’avenir de notre pays. En votant, nous avons le pouvoir de changer notre mode de vie, notre manière de gérer les deniers publics, de construire notre pays conformément aux axes du document référentiel à l’horizon 2050, et en définitive assurer le déclic pour ouvrir de nouvelles pages de l’histoire. Refusons de cautionner cet endettement irréfléchi et sans impact sur le quotidien des Sénégalaises et des Sénégalais.
Compte tenu de la maturité des Sénégalais, de la cohérence et de l’intelligence de sa jeunesse et de la population en général, j’ose espérer que le processus déclenché lors de l’élection présidentielle de mars 2024 va aboutir ce 17 novembre 2024. Dogali rek. Dès lors, la prochaine étape consistera à accompagner les nouvelles autorités, à travers un engagement citoyen et patriotique, à mettre en œuvre et protéger le projet au profit des populations.
Djibril BA
Ingénieur Agroéconomiste
Ingénieur Financier
Président du Mouvement Progrès
daoudarassoul1@yahoo.fr