Tout en soutenant la candidature du Premier ministre, plus de 600 chefs de village issus de 11 communes rurales du département de Vélingara, sous la houlette du président du Conseil départemental, Ibrahima Barry, membre du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr), seraient heureux de voir un des leurs nommé ministre dans le gouvernement d’un Amadou Ba vainqueur du scrutin présidentiel du 25 février prochain.Par Abdoulaye KAMARA –

Ils font partie des nombreux Vélingarois, qui se pointent sous le règne du Président Macky Sall, à attendre la nomination de fils de leur département aux hautes responsabilités du pays. Ne voyant toujours pas le premier des Sénégalais aller dans le sens qu’ils veulent ou souhaitent, les chefs de village du département de Vélingara ne se découragent pas pour autant. Aussi ont-ils décidé, en plus de soutenir le choix de Amadou Ba comme candidat de la majorité, d’exprimer le souhait de voir un fils de Vélingara être nommé à un poste ministériel. Car, «depuis 1998 avec Sanghé Mballo, Vélingara n’a jamais vu un de ses enfants occuper un poste de ministre. Cela depuis l’indépendance du Sénégal. Un mépris qu’il est temps de corriger, car ce n’est pas faute de personnalités politiques capables d’occuper ce poste», a déploré Aliou Badara Baldé.

Le président du Conseil départemental, Ibrahima Barry, qui a présidé la rencontre des chefs de village du département de Vélingara, a apprécié positivement cette décision. Il a déclaré : «les chefs de village sont de grands électeurs. Derrière chaque chef de village, il y a 10 à 20 électeurs. Ce soutien est un apport de taille pour le candidat Amadou Ba. Nous en remercions le président de l’association, qui a prouvé son leadership en parvenant à mobiliser tous ses collègues. A la prochaine élection, Vélingara voudrait l’emporter avec un score à la soviétique en atteignant 80 à 95%. C’est faisable avec le soutien des chefs de village, à la suite de celui des maires», a soutenu M. Barry, qui avait à ses côtés le maire de la commune de Saré Coly Sallé, Mamadou Baldé, le premier à remporter une collectivité locale aux côtés du Président Sall, en 2009, avec la défunte coalition de l’opposition «Dekkal ngor».

«Nous nous engageons à soutenir activement et unanimement sa candidature»
Après toutes ces considérations, il faut dire que le candidat de la Coalition Benno bokk yaakaar (Bby) pour la Présidentielle prochaine, le Premier ministre Amadou Ba, semble avoir une longueur d’avance sur ses adversaires du scrutin prévu le 25 février 2024, pour ce qui concerne le département de Vélingara. Si du moins l’on fait foi à la grande mobilisation réussie par les chefs de village de la localité, samedi dernier : la quasi-totalité d’entre eux, plus de 600, ont répondu à la convocation de leur président départemental pour se prononcer sur un éventuel soutien à apporter à l’un des candidats à cette élection. Après les discours des chefs de village représentant chacune des 11 communes rurales, le choix est, à l’unanimité, porté sur le candidat du Président Macky Sall, le Pm Amadou Ba précisément.

Comme arguments, ils ont parlé de la politique sociale de son mentor, le Président Sall, avec les salaires donnés aux chefs de village, les bourses de sécurité familiale, les lampadaires solaires, les bonnes campagnes agricoles et aussi les actions sociales de leur mentor, le président du Conseil départemental Ibrahima Barry.

La motion de soutien lue par le président départemental de l’Association des chefs de village, Aliou Badara Baldé, note : «Nous, chefs de village du département de Vélingara, remercions vivement le Président Macky Sall pour sa clairvoyance politique dans le choix du Premier ministre Amadou Ba pour porter la candidature de la grande majorité à la Présidentielle de février 2024. Nous nous engageons à soutenir activement et unanimement sa candidature.»

Parlant de Amadou Ba, Aliou Badara Baldé a mentionné : «… son implication déterminante dans la conception et la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, son patriotisme, son sens élevé de la loyauté politique, entre autres raisons…»
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