La Déléguée générale de l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, Dr Aïda Mbodj, visitant les antennes départementales de Tivaouane et de Thiès, ce 13 février 2025, a réaffirmé la volonté de la Der/Fj d’assurer un service de proximité et de renforcer son ancrage territorial au bénéfice des entrepreneurs locaux. Véritables relais de la Der/Fj sur l’ensemble du territoire national, les antennes participent au renforcement des écosystèmes entrepreneuriaux locaux, à travers différentes offres de services.Par Cheikh CAMARA – 

La démarche de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der-Fj), rappelle Aïda Mbodj, s’inscrit en droit ligne de la vision du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, et est aussi conforme aux orientations de Référentiel 2050. «Nous avons donc anticipé avant le Référentiel parce que nous avons conçu avec nos autorités, ce qu’on appelle aujourd’hui le Projet, lequel nous instruit de nous rapprocher des bénéficiaires à tous les niveaux, et c’est ça le créneau de la Der.» Aïda Mbodj pense que la meilleure méthode c’est de prendre en charge les préoccupations des différentes cibles. «Aujourd’hui, nous sommes dans le financement intermédiaire parce que nos cibles ne peuvent pas accéder aux exigences, aux services des banques, c’est pourquoi nous avons préféré mettre nos services à leur disposition, les informer des opportunités de la Der, mais, encore une fois, réitérer notre disponibilité.» Et de poursuivre : «En voulant décentraliser, territorialiser les actions de la Der, nous avons pensé qu’il serait préférable de faire quelque chose de durable autour de l’implantation des antennes départementales, qui pourraient, à la longue, devenir des antennes communales.» La Déléguée générale voudrait que ces antennes soient des espaces de convergence, de rencontre, où l’information passe, afin que celui ou celle qui se trouve, non pas à Tivaouane ou à Thiès, mais dans un village de l’intérieur du pays très reculé, le dernier du département, soit aussi bien informé que le Sénégalais qui est au Point E, à Dakar, au siège de la Der.

Tivaouane ne saurait être en reste de notre action
Pour le cas spécifique de la capitale de la Tijanniya, Tivaoua-ne, Mme Mbodj remarque : «L’innovation au niveau des antennes, c’est que chaque antenne est dédiée à sa localité et quand on parle de Tivaouane, on parle d’éducation religieuse. Il se trouve justement que la Der a contracté et signé une convention avec le ministère de l’Education nationale, et nous avons même anticipé sur l’opérationnalisation de cette convention.» C’est pourquoi, dit-elle, «nous avons déjà financé un grand daara, à Tassette, qui est en train d’étendre ses tentacules au niveau de la boulangerie, la couture, mais aussi, nous voulons l’intégration des anciens des daaras, pour qu’on puisse les former, les intégrer dans l’écosystème et qu’ils puissent bénéficier de financements». Elle déclare que «Tivaouane ne saurait être en reste de notre action» et promet : «Nous continuerons d’accompagner les femmes, de les assister, les encadrer, les former, mais aussi, nous encourageons la mise en place d’unités d’entreprises, pour qu’on puisse les formaliser et les organiser.»

Aïda Mbodj invite l’autorité compétente à faire en sorte que toutes les communes du département se retrouvent au niveau de l’antenne. «Nous sommes à l’ère de la digitalisation, vous pouvez mettre en place un panel dans lequel chaque commune aura ses représentants, ce qui pourrait permettre de tâter le pouls des préoccupations des uns et des autres, d’associer les communes à l’écosystème, que tous les acteurs se retrouvent dans ce panel pour pouvoir utiliser l’antenne.»
Correspondant