Il est plus facile de former un policier qu’un enseignant. C’est l’argument que sortent beaucoup d’enseignants grévistes, pour justifier leur jusqu’au-boutisme dans les négociations avec l’Etat. Ils se croient intouchables, parce que n’étant pas faciles à remplacer. Ils n’ont pas peur du syndrome de la radiation des policiers de 1987. Ils négligent seulement le fait que l’on ne peut soigner une injustice par une autre. S’il leur est loisible de se mettre en grève pour leurs «droits», ils devraient aussi accepter d’être privés de salaires pour avoir privé les élèves de leur droit à la formation.