La Banque mondiale et le Sénégal ont signé des conventions de financement, destinés au Projet d’eau et assainissement en milieu rural (Peamir), au Projet d’appui à la qualité et l’équité dans l’éducation de base (Paqeeb) et au Relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (Serrp).

La Banque mondiale et le Sénégal ont signé hier des accords de financement relatifs à divers projets dont le Projet d’eau et assainissement en milieu rural (Peamir), le Projet d’appui à la qualité et l’équité dans l’éducation de base (Paqeeb) et le Relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (Serrp). Le premier projet bénéficie de 70,515 milliards F Cfa. Amadou Ba, ministre de l’Economie, des finances et du plan, a estimé que «ce projet constitue une réponse aux préoccupations des populations rurales et vise à améliorer sensiblement leur accès à l’eau potable et au service de l’assainissement, notamment par le renforcement de la production et de la qualité de l’eau, ainsi que de son accessibilité par la modernisation des systèmes de distribution, en conformité avec les objectifs du Pse et les Objectifs de développement durable (Odd)».
Le ministre a ajouté que «cette mise en œuvre permettra également d’accroître l’accès à l’assainissement, aux latrines familiales et l’évacuation des eaux usées». Selon Louise Cord, directrice des Opérations de la Banque mondiale, ce nouveau projet va permettre à 1,5 million de personnes en milieu rural d’accéder à l’eau courante et aux installations sanitaires améliorées. Elle a indiqué que le Peamir concerne le bassin arachidier (Centre ouest du pays) qui abrite un tiers de la population rurale du Sénégal et qui fait face à des défis importants, notamment un très faible taux d’accès à l’assainissement et un taux de pauvreté élevé.
Quant au Paqeeb, qui a reçu 31,945 milliards F Cfa. Il vise à améliorer les résultats des apprentissages dans l’élémentaire et d’accroître l’accès à l’enseignement des sciences et mathématiques.
Enfin, le dernier accord concerne le Relèvement d’urgence et de résilience de Saint-Louis (Serrp) pour un montant de 16,005 milliards F Cfa, et s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, la réduction de la vulnérabilité des populations à l’érosion côtière le long de la Langue de Barbarie et la planification des résiliences de Saint-Louis. Il bénéficiera, selon la Banque mondiale, à 55 mille personnes établies dans cette zone côtière et réduira la vulnérabilité aux risques côtiers des 213 mille habitants de la ville de Saint-Louis.
Stagiaire