Le Haut conseil du dialogue social (Hcds), qui organise depuis hier à Saly un atelier pour mettre en œuvre les actions prioritaires de cette institution, compte rencontrer les syndicats de l’éducation pour dissiper les gros nuages qui planent sur l’année scolaire 2019-2020.

La tournure que prend l’année scolaire inquiète le Haut conseil du dialogue social. Il ne veut pas que cette année connaisse des perturbations. C’est pourquoi, lors de l’atelier ouvert hier à Saly, Mme Innocence Ntap Ndiaye a déclaré que le troisième jour de cet atelier sera consacré à l’éducation. «Le secteur public de l’éducation et de la formation est notre défi. Le premier était de pouvoir stabiliser de façon durable ce secteur, mais jusqu’à ce jour, c’est un secteur dans lequel il y a des turbulences. Nous n’avons pas également manqué de les adjoindre à toutes nos formations au cours de la pré-rentrée que nous avons tenues ici à Saly. Ils seront avec nous le jeudi et nous allons discuter avec eux sur tous les voies et moyens pour sortir justement de cette situation», a annoncé Mme Ndiaye. Une invite qui découle de la marche organisée samedi dernier à Thiès par le G7, à en croire la présidente du Haut conseil du dialogue social qui a annoncé la couleur de cette rencontre. «Nous allons les écouter et véritablement aller vers le gouvernement pour une solution vraiment définitive de ces questions de rappel, de Dmc et également la question de l’habitat social», déclare la présidente du Hcds. «Nous allons écouter le gouvernement également, les ministères en charge de ces secteurs qui, semble-t-il, après avoir fait le point de l’exécution du protocole du 30 avril 2018, ces points restent à problème», a conclu Mme Innocence Ntap Ndiaye.
Par ailleurs, cette dernière a rappelé que dans le cadre du management, le Hcds a besoin, surtout à l’ère du budget-programme, de définir les actions prioritaires, leur plan d’action annuel qui va cadrer avec la phase 2 du Pse. Pour elle, «c’est ça qui fait vivre l’institution. Très tôt, nous avions compris que pour mener à bien notre mission, il faut renforcer les capacités des membres de l’institution. Et au courant de nos 5 ans d’existence, nous les avons renforcées et ils pourront discuter du programme qui est déjà soumis aux membres du bureau et que nous allons l’adopter au terme donc des deux jours de travaux prévus à cet effet».
D’après la présidente, le Haut conseil du dialogue social a atteint l’objectif de former 300 partenaires sociaux, notamment dans les entreprises ou dans d’autres secteurs. «C’est le lieu d’en parler également dans la négociation collective et vous savez qu’il y a eu la signature de la nouvelle Convention collective nationale interprofessionnelle qui est partie sur la base d’un avant-projet formulé par le Haut conseil du dialogue social. Rien que ces deux points sont des secteurs prioritaires. Donc, nous avons d’autres secteurs prioritaires. Il y a les mines. Aujourd’hui, nous sommes dans le débat du pétrole et du gaz, nous avons l’agriculture, d’autres chantiers où il urge de trouver des solutions en ce qui concerne la négociation collective».