Le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) met fin aux suspicions. Cette formation politique, classée 4ème aux Législatives du 30 juillet dernier, n’envisage pas d’apporter son soutien à la coalition Manko taxawu senegaal (Mts) malgré la proximité entre le président du Pur Serigne Moustapha Sy et le maire de Dakar actuellement en détention. «Nous sommes un parti politique et nous avons fait nos preuves. Au terme de ces joutes électorales, nous avons enregistré des résultats historiques et satisfaisants pour une première participation. Nous n’avons rien contre Khalifa Sall, mais nous n’allons pas nous ranger derrière lui. Nous sommes le premier parti du Sénégal», a déclaré hier El Hadji Issa Sall lors d’une conférence de presse.
Sûrs de leur poids électoral, la tête de liste nationale du Pur et ses camarades «veulent offrir une autre alternative aux Sénégalais», loin des «politiques politiciennes» et des «querelles de bas étages». Les législatives n’étaient, selon M. Sall, qu’une «mise en train». «Nous allons redynamiser le parti pour les échéances à venir. Une belle et prometteuse aventure commence», s’enflamme-t-il.
Le président de l’Université du Sahel, sans doute ragaillardi par les 155 mille 037 voix récoltées, réclame le statut de chef de l’opposition. «Il doit revenir au parti qui a eu le plus de députés. Nous sommes partis seuls aux Législatives sans coalition. Nous nous en sommes sortis avec 3 députés. La Coalition gagnante/Wattu senegaal qui compte plus de dix formations politiques n’a eu que 19 députés. Donc, notre parti est le chef de fil de l’opposition», affirme-t-il sur un ton serein, les mains en l’air.
Stagiaire
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