L’éducation et l’histoire sont les deux socles sur lesquels la Place du Souvenir va s’appuyer. C’est ce qui ressort de l’atelier de deux jours pour l’élaboration d’un projet scientifique qui s’est tenu la semaine dernière. Selon l’administratrice du site, Mme Ngakane Gningue, «l’atelier est orienté vers une réflexion et vers l’identification des contenus». «On ne peut attaquer un sujet sans l’avoir planifié. On planifie toutes les activités. Et là, on aura une vitrine de toutes les activités en conformité avec les missions de la Place du Souvenir», indique Mme Gningue. Selon cette dernière, l’élaboration de ce projet scientifique pour la Place du Souvenir va aider la structure qu’elle dirige à avoir «un tableau de bord, des choses claires et nettes, de travailler dans la rationalité et d’avoir une meilleure appréhension de ce qu’elle aura à faire en conformité avec les missions qui lui sont assignées». Pour le directeur de Cabinet du ministre de la Culture et de la communication, Demba Faye, l‘intérêt pour le ministre d’élaborer un projet scientifique de la Place du Souvenir c’est pour mieux valoriser cet espace de promotion du patrimoine. «Ce projet tient à faire une planification stratégique de l’ensemble des activités de la Place du Souvenir africain. C’est dans ce cadre que tout ce qui tend à mieux valoriser et à mieux promouvoir le patrimoine africain sera du domaine de ce projet», dit-il. Sur instruction du ministre de la Culture et de la Communication, le directeur de Cabinet, Demba Faye, a invité l’assistance à s’incliner devant la mémoire du professeur Iba Der Thiam. Le représentant du ministre a remonté la machine à temps pour rappeler que le regretté professeur Iba Der Thiam était venu à la Place du Souvenir «pour magnifier la place de l’histoire dans cette place».
Absence de statut juridique : Un obstacle au bon fonctionnement de la Place du Souvenir africain
La Place du Souvenir africain, construite à Dakar et inaugurée en 2009, n’est pas encore dotée d’un statut juridique, malgré un processus entamé en 2015 pour lui en octroyer, ce qui constitue un «frein» à son bon fonctionnement, a déclaré vendredi son Administratrice générale, Ngakane Gningue Diouf. «L’absence de statut juridique constitue une faiblesse majeure» de cet espace culturel dont l’une des missions est de promouvoir le panafricanisme en immortalisant les grandes figures, les héros de la science et de la culture africaine, a souligné Mme Diouf lors d’un atelier d’élaboration d’un plan de développement de cet établissement. «En 2015, un travail a été entamé pour donner un statut à la Place duS africain, mais aussi à d’autres structures du ministère de la Culture et de la communication. Il s’agit du Monument de la renaissance africaine, du Grand Théâtre de Dakar, etc.», a-t-elle rappelé. «Il y en a qui ont eu leur statut, mais jusque-là, la Place du Souvenir africain n’en a pas. Et c’est un frein à son bon fonctionnement», a déclaré Mme Diouf. Elle souhaite qu’il soit donné à l’établissement un statut juridique lui conférant une «autonomie» qui lui permette de fonctionner correctement. (…)
Aps