Qui veut aller loin ménage sa monture. L’Egyptien Amr Famhy a fait sien cet adage. Prenant le taureau par les cornes, à 2 ans de la fin du mandat du président de la Confédération africaine de football (Caf), Ahmad Ahmad, il a annoncé, récemment, sa candidature à la succession du Malgache.
Celui qui se présente comme le challenger de Ahmad Ahmad n’est autre qu’un ancien pensionnaire de l’institution limogé au mois d’avril 2019. Il avait occupé le poste de Secrétaire général de la Caf de novembre 2017 à avril 2019. Son père, Mohamed Fahmy, a été Secrétaire général de la Caf sous le mandat de Hayatou et avant lui, son grand-père, Mourad Fahmy, l’un des fondateurs de l’institution, a occupé le même poste.
Au cours d’une conférence de presse, l’Egyptien a dit son intention de briguer le poste de la présidence de la Caf. Soucieux de prendre rendez-vous avec l’Histoire, il envisage de démarrer sa campagne au Soudan et en Ethiopie, en février 2020.
Le choix de ces deux pays n’est pas fortuit car, ils occupent une place prépondérante dans l’histoire de la création de la Caf et de la Can. «J’ai choisi ces deux pays parce qu’ils ont été aux côtés de l’Egypte, les premiers membres de la Caf», a justifié Amr Fahmy. Pour rappel, le Soudan a organisé la première Can en 1957. Tandis que l’Ethiopie a remporté l’édition de 1962.
A propos de son programme, la promotion du football africain et la lutte contre la corruption seront les axes stratégiques de sa gouvernance. «Ma campagne se focalisera notamment sur la promotion du football africain et la lutte contre la corruption», a-t-il poursuivi. Il faut dire que Amr Fahmy (36 ans) a commencé sa lutte lorsqu’il était encore en poste à la Caf. En effet, dans un courrier adressé à la Fifa, avant son limogeage, il avait accusé le président Ahmad Ahmad de harcèlement sexuel et de corruption.