Le camp Sory Diabaté est monté au front après les premières révélations de l’audit du Comité de Normalisation sur la gestion de l’ex-Comité exécutif de la Fif. En effet, une quinzaine de dirigeants de clubs, dont ceux de l’Es Bafing, Bassam, Bin­gerville, Athletic d’Adjamé et Songon, se sont mobilisés pour apporter leur soutien au candidat déclaré aux prochaines élections à la Maison de Verre. C’était lors d’une conférence de presse, le mercredi 3 octobre 2021 au Plateau. A l’unisson, ils dénoncent un complot savamment orchestré par la présidente du Cn-Fif pour empêcher Sory Diabaté de briguer la présidence de la Fif.
«Si c’est réellement leur intention, qu’ils se ravisent, parce que les membres actifs que nous sommes ne laisserons passer aucune forfaiture, pour le plaisir de certaines personnes tapis dans l’ombre et qui tirent les ficèles pour assouvir leurs intérêts mesquins et égoïstes. L’avenir du football en dépend et Mariam Dao Gabala en sera tenue pour responsable devant l’histoire», ont-ils prévenu en conférence de presse. Et de poursuivre : «La Fifa et la Caf ne vont rien imposer aux présidents que nous sommes. Que ceux qui ont en tête d’éliminer notre candidat sachent que nous n’allons jamais l’accepter. Tous ceux qui accusent, à tort, Sory Diabaté seront poursuivis pour diffamation. Il est notre fétiche et personne ne le touchera.» Depuis le 27 octobre dernier, le rapport d’audit du Cn-Fif est consultable par les clubs. Selon certaines personnes, il fait état d’un détournement de 89 millions ou de l’existence de 16 comptes bancaires, sous la gestion de l’ex-Comex.
«Il nous revient que cette mission d’audit aurait coûté à la Fédération ivoirienne de football plus de 100 millions Cfa. Pire, la présidente du Comité de normalisation de la Fif aurait des accointances avec les membres du cabinet Ey», soulignent les dirigeants, pour contester la transparence de l’audit.
En tout cas, pour les clubs proches de Sory Diabaté, il y a un acharnement du Comité de normalisation contre leur candidat. Aussi, ont-ils décidé de dénoncer le fonctionnement à double vitesse du Cn-Fif, conduit par Mariam Dao Gabala et les associations membres de la Fif. «Les associations membres sont traitées par catégorie. Ceux proches d’elle et du même candidat bénéficient des largesses du Comité de normalisation et les autres, proches des autres candidat,s sont traités avec mépris et dédain», ont-ils conclu.
Supersportci