Didier Drogba reste déterminé à apporter sa pierre à l’évolution du football ivoirien. Candidat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football, l’ancien capitaine des Eléphants proclame sa légitimité.

Dans une interview qu’il a accordée à la fondation Frie­drich Nauman, Didier Drogba réaffirme sa détermination à diriger l’instance du football ivoirien. L’embléma­tique capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire, a dévoilé les raisons pour lesquelles il a décidé de se présenter à l’élection du prochain président de la Fédération ivoirienne de football (Fif). L’ancien buteur de Chelsea a clairement affiché une envie de rehausser le niveau du football ivoirien et de changer les conditions de vie des jeunes footballeurs locaux.
«Depuis plus de 3 ans maintenant, je pense à ça. Parce que j’ai eu l’occasion de jouer au plus haut niveau. Et j’ai terminé en deuxième division américaine avec des joueurs de 17, 18, 19 ans dans mon équipe. Et quand je vois que même à cet âge-là, même à ce niveau, ils ont des opportunités de pouvoir briller dans leur propre championnat, dans leur propre club, dans leur propre pays, je me suis dit, ici on a des talents, on n’a rien à envier à ces jeunes-là…», souligne «DD». Qui ajoute : «J’ai envie d’apporter quelque chose à mon pays et au football. Et je pense que je suis légitime pour briguer ce poste. J’ai fait 12 ans en équipe nationale, dont 8 en étant capitaine. Je suis le meilleur buteur de l’histoire du pays, j’ai plus de 100 sélections et donc je connais mon pays, je sais comment la fédération fonctionne.»

«Il y a une adversité certes, mais malheureusement ce n’est pas sain»
Dans cette course à la présidence de la Fif, Drogba fait face à l’opposition de plusieurs acteurs du football ivoirien. Une adversité qu’il juge normale, mais pas saine.
«Il y a une adversité certes et il en faut. Mais malheureusement, ce n’est pas sain. Personne jusqu’à présent ne m’a attaqué sur mon programme. C’est que quelque part, je suis comme dans le vrai. Et si on m’attaque sur autre chose que mon programme, c’est que je dérange. Pourquoi je dérange. Je viens avec l’intention d’aider mon football, comment je peux déranger ? Je me pose des questions qui méritent des réponses.»
Pour espérer présider la Fif, Didier Drogba devra encore s’armer de patience. Il y a quelques jours le processus électoral a été une nouvelle fois suspendu jusqu’à nouvel ordre.
Avec africatopsports