Il est venu l’heure ou le moment de procéder au renouvellement de la composition de la Représentation nationale. Donc, de procéder à la «dissolution de l’Assemblée nationale». Cela demeure la conviction du député à l’Assemblée nationale et membre du groupe parlementaire Yewwi askan wi (Yaw), Guy Marius Sagna. Mettant à profit son passage, dimanche, à l’émission Jury du dimanche d’I-radio, le parlementaire membre de la Coalition «Diomaye Président» justifie sa position par le fait que les réformes et ruptures promises, lors de la campagne électorale de la Présidentielle, doivent être mises en œuvre par le nouveau gouvernement à travers une nouvelle majorité au niveau de l’Assemblée nationale. Aussi, Guy Marius Sagna dira-t-il : «Il faut aller vers des élections législatives.  C’est une obligation, c’est une nécessité, parce que les réformes, les ruptures sur lesquelles le parti Pastef et la Coalition Diomaye-Président ont battu campagne, ces ruptures-là ne peuvent pas être apportées par des députés appartenant à des coalitions qui n’ont pas battu campagne sur ces mesures.»

Au regard du député Guy Marius Sagna, «les élections législatives restent, après la Présidentielle, la voie nécessaire pour permettre au Peuple sénégalais de dire ce qu’il veut», son ressenti pour suite de la gouvernance du pays.
Le risque qu’une motion de censure contre le gouvernement intervienne n’impressionne guère l’allié du Pm Ousmane Sonko. Puisque M. Sagna n’en pense pas moins ceci : «Je ne réfléchis même pas à cela. S’il y a une motion de censure, ce qui va se passer, c’est que le Président Bassirou Diomaye Faye va nommer un nouveau gouvernement. C’est tout. En attendant qu’on organise d’autres élections législatives.»