Remises en jeu suite à la décision de la Caf de retirer l’organisation de la compétition au Cameroun, les Comores peuvent toujours espérer se qualifier pour la Can 2019. Mais le contrat du sélectionneur Amir Abdou est arrivé à son terme le 30 novembre et aucun accord pour prolonger n’a été trouvé à l’heure actuelle.

Situation paradoxale pour les Comores. Vendredi dernier, la décision de la Confédération africaine de football (Caf) de retirer l’organisation de la Can 2019 au Cameroun a représenté une aubaine pour les Cœla­canthes, initialement éliminés de la course à la qualification mais complètement relancés par cette décision. En effet, le Cameroun a perdu son statut de qualifié d’office et comme les Comoriens n’accusent que 3 points de retard sur les champions d’Afrique en titre, ils peuvent toujours espérer se qualifier en cas de victoire sur le terrain des Lions Indomptables lors de la dernière journée en mars prochain.
Mais il y a une grosse ombre au tableau : depuis le 1er décembre, les coéquipiers de Kassim Abdallah n’ont plus de sélectionneur. Sur le papier du moins. Auteur d’un bon boulot (comme en atteste le contenu encourageant des matchs dans ces éliminatoires), Amir Abdou est arrivé en fin de contrat et il n’est pas parvenu à se mettre d’accord avec la Fédération pour rempiler.

Le sélectionneur refuse un avenant de 3 mois
Confrontée à des moyens financiers très limités, la Fédération affirme ne pas être en mesure de proposer plus qu’un avenant de 3 mois (jusqu’à la dernière journée des éliminatoires en mars prochain) au technicien, tandis que celui-ci souhaite s’inscrire sur le plus long terme.

Encore un espoir ?
«Le coach m’a appelé pour m’exposer les raisons pour lesquelles il ne peut pas accepter l’avenant qu’il soit d’un ou trois mois. Il a expliqué qu’il a des responsabilités et qu’il veut préparer pleinement les échéances à venir avec la plus grande quiétude possible», a expliqué le manager de la sélection, Ben Amir Saadi, auprès du site Comoros Football 269.
Malgré tout, les négociations ne sont pas totalement rompues entre les deux parties, ce qui laisse un peu d’espoir. Pour l’heure, la Fédération espère une aide financière de l’Etat qui lui permettrait de sortir de cette impasse en proposant un nouveau bail à Amir Abdou. En espérant que les Cœlacanthes parviennent à surmonter ce problème au plus vite…
Avec Afrik-foot