Ces quelques dix derniers jours, plus de 1000 personnes-dont plus de 900 ces dernières 48h-dopées par leur rêve de rejoindre l’Europe, ont été interceptées par la Marine nationale. C’est une situation critique qui montre que le durcissement des contrôles n’a pas permis d’endiguer la vague de départs. Les couloirs migratoires sont toujours ouverts comme des courants d’air.Par Ousmane SOW –
Y’a-t-il un moyen pour retenir ces départs des jeunes vers les côtes espagnoles ?
Hier, le patrouilleur «Le Walo» a intercepté deux pirogues au large de la région de Louga, à environ 200 km de Dakar. Selon la Cellule de communication de la Marine nationale, ils étaient 242 migrants à être arrêtés. Puis ils ont été acheminés à sa base navale. C’est une succession d’arrestations notée ces dernières heures, qui montre que toutes les stratégies échafaudées n’ont pas permis de réduire la persistance du phénomène.
Dimanche, 176 candidats à l’émigration irrégulière ont été arrêtés entre Dakar et Saint-Louis. Le 25 août, 125 personnes aussi ont été arrêtées par la Marine nationale, qui a renforcé son système de surveillance à cause de la recrudescence du phénomène ces derniers mois.
Il y a quelques jours, 168 individus, bloqués dans un patrouilleur espagnol dans le Golfe de Nouadhibou, ont été rapatriés vers Dakar.
Aujourd’hui, la situation semble dégénérer avec un départ massif constaté au niveau de tous les couloirs d’émigration.
Entre l’Espagne et le Nicaragua, c’est une partie de la jeunesse qui a décidé de parier sur l’aventure pour un avenir meilleur. A leurs risques et périls. Ce lundi, un chiffre record a été atteint sans aucun doute : 550 migrants ont été secourus hier par la Gardia civile espagnole au niveau des eaux espagnoles, selon les médias espagnols.
Aujourd’hui, il faut l’admettre : c’est une véritable crise migratoire, même si l’Etat a mis en place la nouvelle stratégie contre l’émigration irrégulière pour essayer de stopper la vague. Cette année, elle est géante : Selon le décompte du gouvernement des îles Canaries, 2692 personnes sont arrivées dans l’archipel espagnol pour le seul mois d’août 2023. Soit plus du double par rapport au même mois en 2022 (1075 personnes). Une augmentation
«critique» selon les Ong qui craignent une saison automnale compliquée sans le concours de l’Etat. Selon le journal local espagnol La Voz de Tenerife, cité par Info migrants, la situation est même urgente : «Les Ong travaillant dans la région avertissent que la situation est très préoccupante et qu’à l’heure actuelle, elles ne peuvent pas prédire l’ampleur de la crise qui débutera en septembre», peut-on lire dans l’article.
La presse traite mal ce sujet. Au lieu d’en faire un objet de critique de l’état, il serait plus honnête de souligner l’irresponsabilité des parents qui ont pas été incapable d’assurer l’éducation ou faire apprendre à leur kyrielle d’enfants un moindre métier, alors qu’on sait qu’ils n’ont pas réussi à l’école.
La presse doit mener un enquête pour, savoir que l’immense majorité de ceux qu’on nous présente comme des marins, des capitaines de navire ne sont, la meilleure des cas que de simples pêcheurs qui n’ont aucune notion de la navigation maritime encore moins des apparaux de navigation, s’il ya en a bord d’ailleurs.
Même ceux qu’on présente pompeusement comme des capitaines ou commandant, ne peuvent lire : une boussole, un compas ou même un GPS, s’il toutefois, il ya en a bord et s’ils l’ont vu une seule fois de leur vie.
Je défie les parents, journalistes, bavards du Web, de me démentir.
Être un pêcheur au Sénégal n’est rien d’autre qu’attraper du poisson par filets ou par ligne.
Jamais un simple pêcheur ne sera un bon navigateur ou capitaine, s’il ne se recycle pas en allant faire une formation adéquate dans les écoles spéciales, qui existent bien au Sénégal.
Pour finir je dirais sans ambage que l’alibi des bateaux étrangers est peu crédible et, ne justifie point cette bêtise humaine qui est de plus de 50 personnes dans une vulgaire pirogue en bois en toute irresponsabilité. Une question où sont les moteurs de pirogue subventionnés par l’état et cédés aux pêcheurs??? Ça a été vendu ??? A-t-on mené une enquête pour savoir le sort réservé à cesoutils de travail financés par nos impôts ???
La presse traite mal ce sujet. Au lieu d’en faire un objet de critique de l’état, il serait plus honnête de souligner l’irresponsabilité des parents qui ont pas été incapable d’assurer l’éducation ou faire apprendre à leur kyrielle d’enfants un moindre métier, alors qu’on sait qu’ils n’ont pas réussi à l’école.
La presse doit mener un enquête pour, savoir que l’immense majorité de ceux qu’on nous présente comme des marins, des capitaines de navire ne sont, la meilleure des cas que de simples pêcheurs qui n’ont aucune notion de la navigation maritime encore moins des apparaux de navigation, s’il ya en a bord d’ailleurs.
Même ceux qu’on présente pompeusement comme des capitaines ou commandant, ne peuvent lire : une boussole, un compas ou même un GPS, s’il toutefois, il ya en a bord et s’ils l’ont vu une seule fois de leur vie.
Je défie les parents, journalistes, bavards du Web, de me démentir.
Être un pêcheur au Sénégal n’est rien d’autre qu’attraper du poisson par filets ou par ligne.
Jamais un simple pêcheur ne sera un bon navigateur ou capitaine, s’il ne se recycle pas en allant faire une formation adéquate dans les écoles spéciales, qui existent bien au Sénégal.