Le président du Conseil national du patronat (Cnp) a accepté de revenir avec Le Quotidien sur les grandes lignes du message à la Nation du président de la République Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la veille de la Fête nationale du 4 avril.
«C’est avec la plus grande attention que j’ai écouté l’adresse à la Nation du chef de l’Etat. Au niveau du secteur privé, je suis persuadé que les investisseurs privés nationaux et étrangers lui ont tous prêté une oreille attentive.
Je dois dire qu’aussi bien sa vision que ses premières directives présidentielles pour un Sénégal souverain, juste et prospère, sont très rassurantes, attractives et incitatives à plus de flux d’investissements privés dans notre pays.
Pour ma part, je dirais que j’ai principalement noté les valeurs républicaines de citoyenneté, d’équité, de cohésion, de rupture, d’engagement, de travail et de justice.
Concernant les directives présidentielles socio-économiques du chef de l’Etat, notre confédération patronale (Cnp) entend contribuer substantiellement à l’atteinte de ses objectifs que nous partageons pleinement et qui sont relatifs à l’emploi-jeunes et l’entreprenariat-jeunes, le contenu local, la digitalisation et la justice.
D’ailleurs, je rappelle que lesdites préoccupations y afférentes sont détaillées dans la Charte des priorités et d’engagements présidentiels élaborée par les organisations du secteur privé national.
Concernant l’insertion professionnelle de notre jeunesse, le Cnp entend travailler en symbiose avec l’Etat pour relever ensemble les enjeux qui s’imposent aux employeurs et investisseurs privés que nous sommes.
Nous soutenons qu’avoir un emploi ou devenir un jeune entrepreneur, c’est trouver sa place dans la société, une dignité humaine qui ne peut laisser indifférent tout citoyen sénégalais. Nous avons entendu notre jeunesse formidable et innovante qui ne nous demande qu’une chose : mieux s’insérer et avoir confiance. Nous avons cette responsabilité d’être à l’écoute de notre jeunesse, ainsi que de la protéger contre toute précarité et forme d’exclusion sociale.
La résolution de cette équation socio-économique nous exige d’agir ensemble sur plusieurs leviers, notamment l’engagement et la solidarité comme le souligne le président de la République, mais aussi le bon partenariat public/privé, la dette intérieure, les politiques ministérielles, surtout dans les secteurs grands pourvoyeurs d’emplois durables tels que l’agro-industrie, le numérique, le tourisme et le Btp.
Les autres leviers indispensables sont également la commande publique, la législation du travail en préservant bien entendu les acquis sociaux des travailleurs, la réforme foncière, le climat des affaires et le financement. Sur chaque levier, nous avons des propositions concrètes et réalistes pour le bien de notre jeunesse et de notre Nation.
Concernant le contenu local, il y a eu des avancées significatives dans les secteurs des hydrocarbures et des mines. Cependant, le Cnp a toujours dit que cela n’était pas suffisant pour promouvoir le secteur privé, mais surtout notre souveraineté économique.
Il est heureux que ce grand chantier soit l’une des grandes priorités du président de la République. Ce n’est, en effet, qu’ainsi que notre pays pourra également apporter une réponse durable à la forte intégration de l’économie sénégalaise, au déficit de la balance commerciale, à la réduction des flux de rapatriements et transferts de capitaux, à la limitation de toute forme de dépendance extérieure à moyen et long termes.
A cet effet, nous avions déjà proposé l’élaboration d’une loi multisectorielle et flexible sur le contenu local permettant des déclinaisons ministérielles réglementaires, ainsi que juridiques en fonction de la nature de tel ou tel secteur d’activités et/ou produit ciblé.
Et pour finir, en rappelant la conclusion du président de la République dans son message à la Nation, nous sommes à ses côtés pour poursuivre, ensemble, cette marche solidaire vers notre destin commun, main dans la main, épaule contre épaule.»
mgueye@lequotidien.sn
Honnête ces margouillats ne nous servent plus à rien.
Ils n’ont jamais fait de bon, ils végétent et sont plutôt destructeurs d’emploi.
Ce monsieur et bien de ces collègues doivent énormément d’argent au Port Autonome de Dakar et organismes sociaux (IPRES, IPM, CSS)
Ces sociétés doivent être auditées et surtout rajeunies.