Dans le cadre de la création de l’emploi et de la compétitivité pour les jeunes, l’Office national de formation professionnelle (Onfp) a tenu hier un atelier de partage sur la stratégie d’achèvement des chantiers dont il a la charge. Une occasion pour Sanoussi Diakité, directeur de la structure, de rassurer que les travaux seront prêts à temps.

Dans sa politique de faire de l’emploi des jeunes une réalité, l’Etat du Sénégal, à travers le ministre de l’Emploi, de la formation professionnelle et de l’artisanat, a initié un projet piloté par l’Office national de formation professionnel (Onfp) pour l’employabilité et la compétitivité. C’est un projet qui consiste à la création des centres sectoriels de formation professionnelle, qui sont en cours d’exécution depuis 2017 à travers le pays. Des secteurs d’activités tels que le tourisme, l’aviculture, les Btp, la mécanique, l’horticulture pour un total de 22 milliards de F Cfa financés par l’Etat du Sénégal, la Banque mondiale et l’Agence française de développement (Afd). C’est dans ce cadre que l’Onfp a tenu hier un atelier de mise en œuvre d’identification et de partage de stratégie d’achèvement des travaux dont la date est fixée au mois de décembre prochain. Atelier qui a vu la participation des entreprises, les maitres d’œuvres et les bureaux de contrôle, qui ont en charge la mise en œuvre de l’ensemble de ces travaux. L’occasion également pour Sanoussi Diakité de rappeler : «Au-delà des aspects contractuels, l’entreprise, le maitre d’œuvre ou le bureau de contrôle, c’est un acteur pour l’atteinte des objectif d’un projet. Il ne faut pas considérer juste l’entreprise comme simple prestataire ou un fournisseur mais c’est un acteur qui joue son rôle dans l’atteinte d’un objectif de projet.» Avant d’ajouter : «En partageant la stratégie définie par l’Onfp qui est maitre d’ouvrage délégué de l’ensemble de ces constructions à travers le pays, nous allons pouvoir faire approprier par les différents acteurs de cette stratégie que nous avons conçue avant la fin du projet que nous ayons toutes les infrastructures prêtes et livrées au maitre d’ouvrages qui est le ministère de l’Emploi, de la formation professionnelle et de l’artisanat.»

50 et 80% de niveau d’exécution des chantiers
A en croire Sanoussi Diakité, les chantiers sont à 50 et 80% de niveau d’exécution. Ces chantiers concernent entre autres deux grands centres à Diam­niadio dont un centre pour l’aviculture d’un coût de 2 milliards et un autre centre d’hôtellerie et de tourisme de 2 milliards, un centre de l’horticulture à Nété Boulou estimé à 1milliard 300 mille F Cfa. Il y a également des centres d’hôtellerie et de tourisme à Saint-Louis et à Ziguinchor dont les coûts dépassent les 600 millions par centre et enfin la réhabilitation de trois lycées techniques. Il a souligné par ailleurs que des chantiers sont déjà réceptionnés à Peytavin et à Kédougou.
Stagiaire