C’est à la Cité du Rail que le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), El Hadji Issa Sall, a décliné sa politique ferroviaire. «Le transport de masse que nous allons mettre en place au Sénégal, une fois élu, aura deux hubs. L’un sera installé à Thiès et l’autre à Guinguinéo.» De ce fait, poursuit le candidat du Pur100, « il y aura plusieurs lignes ferroviaires. L’une quittera Dakar pour aller à Saint-Louis jusqu’à Matam, le Nord du pays. Une autre va desservir le Centre, le Sud et le Sud-est et une autre ligne ferroviaire ira jusqu’au Mali. C’est notre schéma pour le redressement du chemin de fer», a-t-il dit, en meeting à Thiès. Devant une forte mobilisation de ses militants et sympathisants, Pr Sall a surtout dénoncé que «Thiès étant la Capitale du Rail ne bénéficie plus d’une gare ferroviaire digne de ce nom».
Outre sa politique ferroviaire, il a annoncé qu’une fois porté à la tête du pays, il construirait un hôpital dans chaque département du pays pour une bonne prise en charge sanitaire des populations. Sur le plan de l’éducation également, le candidat à la Présidentielle a promis de construire un lycée dans chaque commune du Sénégal. Aussi, poursuivra-t-il, «nous allons faire une réforme audacieuse pour permettre au Sénégal de décoller sur le plan de l’éducation. Il s’agit de la suppression du Baccalauréat général. Il n’y aura plus de Bac L ni de Bac S». Egalement, il a promis une bonne formation aux jeunes pour bénéficier d’un travail. «Ma priorité principale sera de donner aux jeunes du travail et de régler le problème de la prise en charge sanitaire». S’agissant des infrastructures routières, El Hadji Issa Sall a soutenu qu’il va construire dans les 550 communes du Sénégal des routes pour relier la nationale. Parce que, fustige-t-il, «au Sénégal il y a beaucoup plus de pistes rurales que de routes». Au-delà, il a annoncé la suppression des «caisses noires» qui alimentent, selon lui, les hommes politiques sénégalais. Et d’inviter les autres candidats à se prononcer sur cette question. Egalement, il a promis d’éliminer la corruption «qui a détruit le pays», et s’engage, une fois élu, à ne pas siéger au Conseil supérieur de la magistrature. «Je prends aussi l’engagement que je ne vais plus gérer de parti.»
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