Dans un entretien avec la 2Stv, après sa victoire face à Ama Baldé, Franc a révélé que son préparateur physique (assis à ses côtés lors de l’Itv), venu spécialement de la France, et ses invités n’ont pu accéder au stade, et pourtant ils avaient bel et bien payé leur billet.

Une situation que beaucoup d’amateurs, dans le même cas, ont déplorée dimanche dernier ; ce qui engage la responsabilité du promoteur du combat, à savoir Baye Ndiaye de la structure Albourakh Events.

D’ailleurs, dans son communiqué, la Direction générale de la Police nationale en a fait cas.

«Le dimanche 16 février 2025, à l’occasion du combat de lutte entre Franc et Ama Baldé, à l’Arène nationale, bon nombre d’amateurs ayant acheté leur billet ont été dans l’incapacité d’accéder à l’arène. La jauge maximale atteinte, les responsables de la Police nationale ont décidé de la fermeture des portes pour parer à toute éventualité de drame…», peut-on lire.

«L’arène fait 22 mille places, on ne doit plus vendre de billets au-delà de ce nombre»
Un fait déplorable que le Cng de lutte a posé sur la table hier lors de sa rencontre avec les promoteurs. Et pour éviter de tels manquements, et aller dans le sens voulu par les autorités de la police, l’instance dirigeante a pris certaines décisions, livrées par son porte-parole, Moustapha Kandji. Selon ce dernier, le Cng aura un droit de regard, de concert avec le promoteur, sur la billetterie qui ne pourra pas excéder la capacité du stade. «L’arène fait 22 mille places, on ne doit plus vendre de billets au-delà de ce nombre», a-t-il tranché net.

Le Cng a aussi insisté, entre autres mesures, sur le début des combats qui devraient commencer à 16h 30 afin que les amateurs puissent rentrer chez eux vers 19h. Le nombre des combats préliminaires devrait aussi être revu à la baisse, en passant de 10 à 7 combats. Une manière «d’aller vite» afin de respecter l’heure prévue pour la fin des combats. Evidemment, le gros problème réside dans l’application de toutes ces mesures.

Cette «pause forcée» devrait, en tout cas, inciter les acteurs de la lutte à faire preuve de discipline et de respect des dispositions sécuritaires. La levée prochaine des mesures prises par les autorités est à ce prix.
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