J’ai mal. J’ai peur pour mon pays, pour nos enfants, pour leur futur. Le Sénégal est en danger. Le pays est devenu méconnaissable, où les incohérences et les contradictions exacerbées, l’insolence et la violence se bousculent dans la rue, dans les maisons, sur les plateaux. Le Sénégal est dans l’œil du cyclone. C’est le seul pays encore résistant aux différentes déclarations d’amour des homosexuels et de Lgbt. Les assauts, contre notre pays, vont se démultiplier. Heu­reusement, le mur d’acier dressé par nos guides religieux, nos chefs coutumiers et notre éducation traditionnelle sont incommensurables. Iblis personnifié ne pourra jamais éteindre définitivement cette flamme religieuse, verser impunément le sang pur de nos vaillants guerriers de la démocratie, de la justice sociale et enterrer notre legs précieux.

Les discours populistes de Ousmane Sonko ont gangréné notre jeunesse, l’ont avilie et abêtie. Le gourou a inoculé le virus qui a fanatisé et transformé nos jeunes en moutons de Panurge, en hurleurs et en caisse de résonnance. La position ferme et franche du Président Macky Sall tranche d’avec le jeu de yoyo de Ousmane Sonko.

Les débats sur l’homosexualité au Sénégal s’intensifient sans mettre le doigt sur la plaie béante. Pour quelqu’un qui observe la scène politique, le plan cynique déroulé par Ous­mane Sonko depuis déjà une dizaine d’années ne doit en aucun cas étonner. Seules la peur et l’hypocrisie tenaillent les Sénégalais qui ont la trouille de dire la vérité depuis les évènements de 2021.

Mélenchon est venu envenimer la situation, et par inadvertance, a dépucelé le «funeste projet» de Ousmane Sonko. On ne reconnaît plus les Séné­galais. La sincérité, la concorde des cœurs et des esprits, le cousinage à plaisanterie, les rapports familiaux, les relations avec nos guides religieux, nos institutions volent en éclats.

Il a coupé le cordon ombilical qui reliait les enfants à leurs parents, rompu la spiritualité et le Ndiguel entre les marabouts et leurs talibés, développé la haine à l’endroit de nos institutions en ciblant le président de la République, les Fds, la Jus­tice, le ministre de l’Inté­rieur et l’Armée nationale. Il s’est ainsi ouvert la voie vers l’impunité.

Le mariage homosexuel à Mbao n’est que le point de départ pour un voyage banni par toutes les religions. Ndiaga Seck, Pape Alé Niang, Abdou­rahim Kébé, Magib Nasser, Juan Branco, Charles Michel, Mélenchon… (la liste est longue) sont autant d’individus qui gravitent autour de Lgbt et de Ousmane Sonko. Certains sont notoirement connus pour leurs penchants homosexuels. Adji Sarr, la Sérère intrépide, digne héritière de ses ancêtres, a bien spécifié qu’elle a été violée et sodomisée.

Pour son investiture, l’édile de Ziguinchor avait invité Magib Nasser, maire du Havre et promoteur des mariages homosexuels, avec une forte délégation. Ce jour-là, le drapeau Lgbt et des parasols de même couleur flottaient au vent. Le Président Diomaye, récemment, a accueilli en grande pompe Charles Michel, homosexuel notoire.

Tenir à l’Ucad, temple du savoir, une conférence sur l’homosexualité, devant un par­terre de jeunes innocents, re­lève de la gageure, d’un plan machiavélique. C’est la phase terminale du départ vers Sodome. Ousmane Sonko, en invitant Mélenchon, semble dire que le fruit est mûr et il ne reste qu’à le cueillir.

Il se heurte cependant à l’intransigeance de nos us et coutumes, de nos valeurs reli­gieuses, pour recevoir en retour des pavés et coups de bâton venant de la majorité des Sénégalais. Le Sénégal ne tolère, ni ne gère les homosexuels. A-t-il oublié ce mort déterré et brûlé, ces cadavres qui vont de cimetière en cimetière sans trouver de tombe, notre loi qui punit et emprisonne les homosexuels ?
Qui avait l’agenda de Sweet Beauté ?

Qui a l’agenda de Lgbt au Sénégal ? En Afrique ?
Qui flirte avec eux ?
Jamais autant d’homosexuels n’ont foulé notre pays.
Jamais le débat sur les homosexuels n’a soulevé autant de passion. Pourquoi ?
C’est la question qui mérite d’être posée et tous nos journalistes doivent s’investir pour trouver la réponse, même si elle coule de source.

Mame Matar Guèye en a ému plus d’un par la découverte de ces deux hommes dans une mosquée en train de forniquer : c’est inouï. De plus en plus, nos enfants singent le gourou. La route vers Sodome n’a-t-elle pas déjà été balisée ?
Puisse Allah nous pardonner et nous soustraire de toutes punitions, à l’instar du peuple de Loth. La destruction de Sodome et la destinée des habitants sont un exemple de condamnation divine pour ceux qui persistent dans l’immoralité.
Au grand combattant de la vérité Bah Diakhaté, pour son courage, sa témérité, son engagement, son amour pour sa Patrie, je renouvelle mon attachement, ma sincère amitié, mon soutien indéfectible et ma solidarité sans faille.
Doyen KAMARA