L’international français, Aurélien Tchouaméni, était en visite à Dakar durant ce week-end. A travers sa Fondation Prosperi, le milieu de terrain du Real Madrid compte apporter son soutien aux jeunes sportifs sénégalais, en s’investissant dans le cadre de l’éducation à travers un Fonds de dotation dédié à l’amélioration des conditions de vie par le biais de projets centrés sur la santé, l’éducation et le sport.
Une fondation qui «s’engage activement dans des initiatives comme la construction de centres de santé et d’infrastructures sportives en faveur de communautés défavorisées, mais aussi offrir des opportunités et soutenir les jeunes talents».
Elle promeut aussi «des valeurs de responsabilité, de soutien mutuel et de développement personnel». «Le but principal du Fonds de dotation, c’est de créer des opportunités. De permettre à des personnes qui sont dans des situations de vulnérabilité ou pas, d’avoir un avenir meilleur. Les trois piliers sont l’éducation, la santé et le sport. A partir du moment où on a des personnes dans le besoin et qui font partie de ces trois piliers, on aura la possibilité d’aider», a confié le milieu de terrain des Bleus, à l’issue d’un échange avec quelques jeunes footballeurs et étudiants d’écoles de formation, à l’hôtel Terrou-Bi samedi. Très attaché au continent à travers ses racines camerounaises, l’international français confie avoir «toujours aimé venir en Afrique. J’ai pas mal d’amis qui m’ont dit que le Sénégal était un super pays. Et ils n’ont pas tort. Je suis allé à Touba. Je connais aussi la Casamance. Il y a Krépin Diatta qui m’en a parlé, Ismail Jakobs aussi quand j’étais à Monaco. J’ai beaucoup d’amis sénégalais qui m’ont dit beaucoup de bien du pays. J’espère avoir le temps d’aller à Saly. Dakar est une superbe ville, dans un pays magnifique», dira Aurélien Tchouaméni. Une visite pleine de symbole. Car, au-delà du volet social avec des investissements privés «qui peuvent permettre au pays de se développer», le vainqueur de la Ligue des Champions et demi-finaliste de l’Euro 2024 a profité de l’occasion pour échanger avec la jeunesse sénégalaise, répondre à certaines questions, «essayer de les inspirer et leur donner le sentiment que tout est possible dans la vie, si on s’en donne les moyens». Pour sa maman, Josette Tchouaméni, présidente de la fondation, il était important, après «des actions en France», de se tourner vers le continent africain, «là où les besoins peuvent se faire sentir. Cela peut être au Cameroun, notre pays d’origine, comme au Sénégal, en Côte d’Ivoire, on a envie de faire quelque chose pour la jeunesse africaine». Pendant son séjour, Aurélien Tchouaméni a pris part à un camp de jeunes footballeurs au Camp Leclerc à Liberté 6 Extension et effectué un tour à l’ambassade de France pour prendre part à la cérémonie du 14 juillet, marquant la Fête nationale.
Par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn