Cette fois-ci, les choses semblent être prises au sérieux par les autorités judiciaires. Le procureur près le Tribunal de grande instance (Tgi) de Louga a promis que «la loi sera appliquée dans toute sa rigueur» dans l’affaire Astou Sokhna, décédée à la suite d’une présumée négligence médicale. Si le Parquet a confirmé la plainte du mari de la défunte, Modou Mboup, l’enquête a déjà débuté pour tirer cette affaire au clair. «Le commissaire central de Louga, chargé de l’enquête, a aussitôt démarré les investigations, qui sont actuellement en cours, afin d’élucider les circonstances de la mort de Astou Sokhna et de circonscrire, le cas échéant, les responsabilités des personnes mises en cause directement pour n’avoir pas apporté assistance à une personne en danger et, indirectement s’il y a lieu, pour tout acte de négligence qui ressortirait des éléments de l’enquête et qui serait susceptible de revêtir la qualification d’homicide involontaire», avance le ministère public. Selon lui, «au regard de l’extrême gravité des faits dénoncés, la plainte déposée est actuellement traitée avec toute la diligence requise et, s’ils sont avérés, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur en vue de traduire le ou les présumés auteurs devant la juridiction compétente».