Le Bureau national du Saes, dans le cadre de sa campagne de mobilisation et de sensibilisation, était à l’université  de Thiès pour la mise en œuvre de la «grande offensive».
A l’issue de leur Assemblée générale, la coordination de Thiès a fait face à la presse. D’abord ils ont rappelé qu’après plusieurs alertes et relances au ministère de l’Enseignement supérieur donc à l’Etat du Sénégal, le Secrétariat  exécutif national, tenu à Thiès le 8 janvier 2020, a finalement décidé de déposer un préavis de grève essentiellement centré sur quatre points. «La signature et l’application des textes de gouvernance des universités publiques sénégalaises, la mise en œuvre des préalables nécessaires à la prise en charge des bacheliers 2019, l’audit du processus d’orientation des bacheliers ainsi que la mise en conformité avec les textes et règlement vigueur, en particulier le décret 2016-1805, l’achèvement des chantiers en cours dans toutes les universités, enfin, la valorisation des conditions de la recherche», a listé le coordonnateur de l’université de Thiès, Mamadou Bodian Diaw.
Par conséquent, la coordination Saes de Thiès a décidé de ne plus siéger dans les instances de l’Ut qui, selon elle, ne respecte aucun texte. Le Saes/Ut a également pris la décision de «dénoncer aux organes de contrôle la spoliation foncière de l’université de Thiès, se limiter exclusivement au respect du quantum horaire statutaire pour tous les enseignants chercheurs et le respect scrupuleux des horaires normaux et des horaires de travail et refuser la pédagogie polygamique, c’est-à-dire l’apprentissage à tour de rôle qui ne rime pas avec une année académique normale et l’assurance qualité».
Ils ont également décidé de ne plus dispenser d’enseignements en dehors de l’espace universitaire et ne plus faire de vacation dans les autres universités en dehors de leur campus d’origine.
Seneweb