Il s’appelle Ibrahima Keïta, mais c’est sous le pseudo de Shaka Babs qu’il est connu sur la scène du rap sénégalais. Avec bientôt une trentaine d’années de présence sur la scène, Shaka Babs vient de mettre sur le marché un album de 12 titres, Brisons les frontières, produit par son label Knal 4. Manager général du collectif des artistes panafricains Hip-hop self défense Africa (Hhsda), il vient de regrouper 88 artistes venant de différents pays d’Afrique (Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Bénin, Mauritanie, Maroc, Zambie, Guinée Conakry, Congo, Nigeria et Gabon) autour d’une production musicale de douze titres appelée Brisons les frontières. Ce projet, qui a été présenté la semaine dernière à Guédiawaye Hip-hop, a pour objectif de renforcer l’intégration africaine. «Les jeunes Africains écoutent le rap et nous voulons leur montrer que c’est possible de se réunir, de se comprendre, de vivre ensemble comme une seule Nation, même si nous ne parlons pas la même langue», explique l’initiateur du projet. Dans la mise en œuvre, l’artiste s’est assuré d’avoir un coordonnateur dans chaque pays, ce qui a facilité le travail. «Chaque génération a le droit d’accomplir sa mission ou de la trahir. Et la génération hip-hop doit participer à l’épanouissement de l’Afrique», a laissé entendre le rappeur.
Malgré la dimension de ce projet, aucun appui ni financement n’a été reçu. «Je n’ai eu aucun financement, ni par les autorités culturelles ni par les sponsors. Ce n’est pas facile. Mais l’album est sorti. Et nous allons continuer à faire des séances d’écoute, et comme vous l’avez vu, nous sommes venus voir Malal Talla Fou Malade en tant que parrain, et on ira voir Matador et Didier Awadi», indique Shaka Babs. Ce dernier a un programme en bandoulière pour la vulgarisation de l’album. Il annonce ainsi que le premier festival panafricain sera organisé à Dakar et au niveau de 11 pays africains. «Depuis ma naissance, j’entends parler d’unité africaine. Et c’est cela qui m’a inspiré à prendre mon bâton de pèlerin et à faire le tour de l’Afrique. On va soutenir l’unité africaine, mais aussi la diaspora. Et aujourd’hui on est sur la bonne voie.»
Malal Talla, parrain de l’album
Pour Malal Talla, parrain de l’album, c’est une belle initiative. «Je fais partie de ceux qui sont convaincus que c’est le hip-hop qui est la solution de par son universalité, mais aussi de par son caractère inclusif. Parce que le hip-hop a dépassé les clivages et on y retrouve tout le monde. Dans le hip-hop, on réfléchit, on n’attend pas pour trouver des solutions. Parce que les acteurs se disent que ce sont eux-mêmes la solution», a laissé entendre le rappeur de la banlieue dakaroise. «Shaka Babs a réalisé un travail énorme», dit-il.
Par Abdou Latif MANSARAY – latifmansaray@lequotidien.sn
Merci au journal le quotidien , je suis shaka Bab’s manager général du collectif des artistes panafricains hip hop self défense Africa nous continuons à croire à votre accompagnement pour une meilleure visibilité de ce projet continental qui a comme objectif briser les frontières et soutenir l’intégration africaine. Une Afrique Un Peuple.
Hip Hop Self Défense Africa 🌍 ✊
Une Afrique Un peuple ensemble brisons les frontières
Merci pour la force le Quotidien journal💪
Ben Abdallah coordinateur HHSDA Section Congo Brazzaville