Cheikh Thioub. Ce nom est inscrit dans les annales de l’histoire du Concours général sénégalais. Il a remporté le troisième prix de mathématiques et le deuxième prix d’histoire au Concours général. Mieux, il a réussi avec brio son Baccalauréat avec la mention «Très bien». Elève en classe de Terminale S1 au Lycée scientifique d’excellence de Diourbel, Cheikh Thioub revient dans cet entretien sur son parcours scolaire et donne son avis sur des questions d’actualité.Meilleur élève du Sénégal, comment avez-vous accueilli la nouvelle ?
C’est un sentiment de joie, de soulagement et de fierté pour moi et mes camarades, car ce fut avant tout une réussite collective.
Quel est le secret de votre réussite ?
Les professeurs qu’ils ont amenés dans l’établissement, mais aussi le matériel dans le laboratoire et les tablettes nous ont beaucoup aidés dans le travail. Je pense qu’il n’y a pas de clé spécifique. Il faut juste travailler, essayer de donner le meilleur de soi chaque jour et s’en remettre à Dieu.
Un prix en mathématiques et un prix en histoire, est-ce à dire que vous êtes polyvalent ?
Bon, cette soi-disant polyvalence est principalement due à l’encadrement reçu. En effet, l’accompagnement de mes professeurs, à l’image de celui de mon professeur d’histoire, a été déterminant dans cette réussite.
Quelle est l’importance d’étudier les filières scientifiques et technologiques ?
Nous sommes dans un monde dominé par les découvertes scientifiques et inventions techniques, mais aussi notre pays est riche en ressources minières et énergétiques qu’il nous faut exploiter, et cette exploitation nécessite une compétence dans ces disciplines scientifiques.
Comment appréciez-vous l’usage des réseaux sociaux ?
C’est grâce aux réseaux sociaux que nous pouvons nous informer, communiquer, donc il y a des avantages. Cependant, c’est plus l’utilisation qui pose problème. Nous devons les utiliser à bon escient et délaisser ce qui est inutile.
Les jeunes ont tendance à braver la mer à la recherche d’un eldorado, comment analysez-vous ce phénomène ?
Je pense qu’il vaut mieux rester et essayer de réussir dans le pays que de risquer sa vie, nous exhortons aussi l’Etat à essayer d’augmenter les emplois pour retenir ces jeunes qui sont l’atout principal à notre développement.