Championnat de Guinée, échec en Ligue des Champions, Equipe nationale… : Khadim Diaw dit tout !

Khadim Diaw est un joueur sénégalais évoluant au club guinéen d’Horoya Ac. Le défenseur passé par Génération Foot étale tout son talent sur le flanc gauche de la défense. Par deux reprises, il a été élu meilleur joueur étranger du championnat guinéen. Fraîchement champion de la Guinée avec Horoya Ac, le natif de Saint-Louis du Sénégal nourrit de grandes ambitions quant à son avenir. Dans un entretien accordé à Africatopsports, Khadim Diaw dit tout. Morceaux choisis.Pourquoi avez-vous choisi Horoya Ac ?
J’ai choisi Horoya Ac parce que je voulais changer d’air. Avant de signer à Horoya, j’étais en Espagne. Mais avant cela, j’étais au Maroc parce que je devais rejoindre le Wydad de Casablanca, mais ce transfert a capoté. C’est le football, j’accepte. Quand tu ne te sens pas bien là où tu es, c’est normal d’aller trouver d’autres challenges. Alhamdoullilah, depuis deux ans, je suis à Horoya Ac, et pendant toutes ces deux années, on a été champions de la Guinée. J’ai été élu meilleur joueur étranger de la saison et meilleur latéral gauche du championnat guinéen. Donc je dis Alhamdoullilah, le travail continue.
L’aspect financier n’a-t-il pas pesé dans votre décision ?
Je ne dirais pas non. Vous savez, on est en Afrique, on souhaite tous progresser chaque dimanche. L’argent vient naturellement, mais le plus important c’est d’essayer d’être performant chaque jour.
Quelle est la particularité du championnat guinéen?
La particularité du championnat guinéen, c’est qu’il y a plus de visibilité maintenant. Le club Horoya Ac joue chaque année la Ligue des Champions, beaucoup de joueurs internationaux africains jouent ici, le club est panafricain. Les étrangers s’intéressent maintenant à ce championnat. Si tu restes performant, tu peux avoir la chance de recevoir des offres beaucoup plus intéressantes.
Quelle différence y a-t-il entre le championnat guinéen et celui sénégalais ?
Le championnat sénégalais est beaucoup plus physique et tactique, mais le championnat guinéen est technique. Il y a de l’endurance. Quand une équipe rencontre Horoya, c’est toujours une finale. C’est pour cela qu’on essaie toujours de bien gérer et de gagner les matchs pour aller le plus loin possible.
Vous êtes à Horoya avec Khadim Ndiaye, Pape Abdou Ndiaye, le coach Lamine Ndiaye ; comment se passent vos relations ?
Khadim Ndiaye (ancien gardien des Lions) est un frère pour nous. D’ailleurs, il nous a facilité notre intégration. Pape Abdou, lui, il très gentil, on s’entend super bien. Le coach Lamine Ndiaye est comme un père pour nous. Il essaie toujours de nous faire progresser. Nos relations ne sont pas trop profondes, mais je dirais que je le considère comme un père, lui me voit comme son fils. Il respecte tout le monde. A chaque fois que j’ai besoin de conseils dans le jeu, je le contacte, il me conseille et me guide sur le terrain. Idem pour Khadim Ndiaye et Pape Abdou Ndiaye aussi.
Vous avez connu une élimination précoce en Ligue des Champions. Pourquoi Horoya ne parvient-il pas à s’imposer en Afrique ?
On a connu certes une élimination en Ligue des Champions, mais on continue le travail. La Ligue des Champions n’est pas facile. Elle demande beaucoup de choses : de la concentration, d’être prêt mentalement et physiquement aussi. Les joueurs qui disputent cette compétition évoluent aussi dans leurs sélections nationales, c’est pour cela qu’ils donnent tout pour ne pas commettre d’erreurs. On a perdu nos deux premiers matchs, je peux dire que ces deux défaites nous ont beaucoup pénalisés. On ne baisse pas les bras et on espère aller loin dans les prochaines compétions, Insha-Allah.
Quelles sont vos ambitions ?
Mes ambitions sont de toujours progresser pour atteindre le sommet, de jouer dans les plus grands clubs du monde et rester toujours performant. Je nourris ce souhait depuis que j’ai commencé à jouer au football. Je sais que je dois encore beaucoup travailler pour réaliser cela.
Pensez-vous à l’Equipe nationale A ?
Je pense toujours à l’Equipe nationale A, c’est mon rêve depuis l’enfance. Avec le travail, j’espère qu’un jour mon heure sonnera en sélection, Insha-Allah. Défendre les couleurs de mon pays me fait toujours plaisir et je travaille dure pour être sélectionné dans l’Equipe nationale du Sénégal. Et je suis confiant pour mon avenir.
Avec africatopsports