Etat contraint

Le gouvernement semble déterminé à donner raison au Président Diomaye, qui se plaignait il n’y a guère, d’être à la tête d’un «Etat contraint, aux marges de manœuvre» réduites. Non content d’avoir été renforcé par le rapport de la Cour des comptes qui a conforté son Pm, les licenciements massifs dans les entreprises publiques lui donnent encore plus raison. Et pour que toutes les couches de la société sénégalaise sentent la détresse du chef, les clubs de sport sont privés d’appui de l’Etat pour «compétir» à l’étranger. Ainsi que les acteurs culturels qui voudraient se rendre à Cannes, à Ouaga, ou bientôt à Tunis. Mais cela va-t-il couper les ailes à l’avion présidentiel ? On verra…
Par Sucré-Salé