États-Unis – Descente du Fbi chez Donald Trump : La perquisition visait des documents relatifs à l’arme nucléaire
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L’inquiétude profonde des autorités américaines que des documents relatifs à des armes nucléaires ne «tombent entre de mauvaises mains» justifie, d’après le Washington Post, la mission de perquisition des agents du Fbi qui les a conduits au domicile de l’ancien Président des Etats-Unis.
On commence à en savoir un peu plus au sujet de la perquisition effectuée par le Fbi au domicile de l’ancien Président américain, Donald Trump. Du moins si l’on s’en tient aux révélations faites hier par le journal Washington Post. Le quotidien a fait état de recherche par les autorités américaines, de documents classifiés, qui sont relatifs aux armes nucléaires. Mais pas seulement cela. Jusqu’aux révélations du Washington Post, les raisons non dévoilées de la mission des agents de la Police fédérale américaine étaient plus orientées vers le rôle supposé de Donald Trump dans l’attaque contre le Capitole, il y a plus de deux ans.
«La profonde inquiétude des responsables gouvernementaux» selon laquelle des documents nucléaires pourraient tomber «entre de mauvaises mains» justifie, selon le journal américain, la «perquisition inhabituelle» opérée chez l’ancien dirigeant des Etats-Unis. Or, ces informations classées secret-défense, souligne-t-on, ne sont accessibles qu’à un nombre restreint de membres du gouvernement qui sont en poste.
Le journal informe aussi que des sources interrogées ne confirment pas s’il s’agissait d’armes américaines ou appartenant à un autre pays, encore moins si les documents en question avaient fait l’objet d’une récupération dans le cadre de la perquisition du Fbi. Pour le moment, on note l’absence de réaction du côté de la Justice fédérale à ce sujet.
Mais celle-ci, renseigne-t-on, a rendu publics hier des documents judiciaires, qui font croire que les agents de la Police fédérale américaine ont saisi chez Trump, des documents «top secret». Ce qui serait, du reste, une violation de la loi locale sur l’espionnage.
Toutefois, les autorités, par le biais de Merrick Garland, le ministre de la Justice, ont demandé que le mandat ayant permis la perquisition soit rendu public. Cette demande de levée de la confidentialité ne contredit pas les déclarations de représentants de Donald Trump, qui soutiennent que le Fbi était en train de rechercher des documents d’archives de la Maison Blanche, qui sont probablement classés secret-défense.
Un ancien Président américain n’avait jamais été inquiété par la Justice de son pays, dans l’histoire politique des Etats-Unis, de la façon dont l’est Donald Trump.