«Etonnée» et «Surprise» : Excaf annonce une saisine de la Justice

Excaf Telecom ne baisse pas les armes. La société que dirige Sidy Diagne entend porter devant les juridictions compétentes, le contentieux qui l’oppose à Tds-Sa. Dans le communiqué de la société, en réponse à celui de Tds, Excaf «marque sa grande surprise» et «son étonnement» devant ce qu’elle qualifie de «déni du droit à exister de (notre) société par la nouvelle direction de Télédiffusion du Sénégal». «Le transfert des infrastructures à Tds Sa ne signifie aucunement la perte pour le Groupe Excaf Telecom de ses droits d’exploitation commerciale des deux (2) multiplex en tant que distributeur de bouquet payant sur la Tnt», précise Excaf, qui se fonde sur les contrats la liant au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). «Nous tenons à rappeler à Tds-Sa que nous avons, comme elle, signé avec le Cnra une convention qui fonde l’exercice légal de notre activité de distributeur sur la partie terrestre, conformément aux dispositions du Code de la presse. Et qu’aucune relation juridique n’existe entre Tds-Sa et le Groupe Excaf Telecom dans le cadre des deux (2) multiplex que chacune de ces sociétés exploite conformément aux lois et règlements en vigueur au Sénégal», souligne le document.
Déconnecté de la Tnt : Excaf va attaquer la Tds
Revenant sur la genèse du conflit, Excaf indique avoir souligné à la nouvelle équipe dirigeante de Tds-Sa que le transfert de l’exploitation et de la gestion de l’infrastructure Tnt est effectif depuis le 28 février 2021. «Il est à souligner également que le Groupe Excaf n’a plus d’accès permanent au centre émetteur Kébé depuis cette date», rapporte le document. La société précise également que l’Etat du Sénégal «s’était engagé à accompagner le Groupe Excaf Télécom en qualité de distributeur exclusif de bouquet payant sur la Tnt, afin de réparer le préjudice subi du fait de la rupture anticipée de la convention qui a fortement perturbé le modèle économique et fragilisé la pérennité de notre entreprise». Excaf, qui estime être victime d’une «entreprise de liquidation», entend bien se défendre.