La compagnie minière Rang Gold ressources a décaissé la somme de 50 millions de francs Cfa pour faire le décompte des animaux au niveau du Parc national du Niokolo Koba. L’investissement s’inscrit dans le cadre de l’étude d’impact environnemental du projet de Massawa dont la phase terminale est prévue au mois de juin 2018. La déclaration a été faite la semaine dernière par David Mbaye, directeur de Rand Gold ressources Sénégal. C’était lors de la visite du ministre de l’Environnement et du développement durable au Parc national Niokolo Koba.
Cinquante millions de francs Cfa, c’est l’enveloppe financière que la compagnie minière Rand Gold ressources a dégainée pour procéder au décompte des espèces animales que compte le Parc national du Niokolo Koba. Le geste entre dans le cadre de l’étude d’impact environnemental du projet de développement de la mine de Massawa qui devrait connaître sa phase terminale au mois de juin 2018. David Mbaye, directeur de Rand Gold ressources Sénégal, en a fait la révélation la semaine dernière à Simenti, dans le Parc national Niokolo Koba, lors de la visite du ministre de l’Environnement et du développement durable, Pr Mame Thierno Dieng.
«Dans l’optique de faire des études de base de la faune du Parc national Niokolo Koba en prélude à notre étude d’impact environnemental du projet de Massawa, on a initié avec des experts venus du Maroc et le directeur des Parcs nationaux, du 20 au 28 février 2018, l’évaluation de l’existant au niveau du parc», a laissé entendre M. Mbaye. Et notre interlocuteur de poursuivre : «C’est bon d’investir dans le parc.» Mais pour ce faire, selon lui, «il faut partir d’une étude de base».
A ce jour, dira le directeur de Rand Gold Sénégal, «on a investi 50 millions de francs Cfa pour cette semaine pour faire un décompte pédestre et aérien». Pour ce faire, l’entreprise n’a pas lésiné sur les moyens. Elle a fait venir un Cesna du Maroc qui survole quotidiennement le parc. Ces travaux sont faits dans de but de préparer l’exploitation future du gisement de Massawa.
A cet effet, informe David Mbaye, «les limites de notre permis sont à 35 km des limites du parc». Et dans le but d’amoindrir les impacts environnementaux au minium que cela puisse être, la compagnie a jugé nécessaire de travailler en étroite collaboration avec la Direction nationale des parcs nationaux. Se réjouissant de la venue du ministre de l’Environnement et du développement durable, David Mbaye a laissé entendre qu’il accorde un grand «intérêt» à la visite du ministre. Selon lui, les mines ne peuvent pas «aller seules et laisser en rade l’environnement, d’où la nécessité d’une synergie d’actions pour travailler en parfaite entente et intelligence entre les mines et l’environnement». Et notre interlocuteur de conclure : «Mines et environnement sont obligés de cohabiter.»