Ça bouge un peu du côté du dialogue politique depuis cet amendement du gouvernement fixant les élections locales au plus tard le 28 mars 2021. Jeudi encore, l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier ont été à l’ordre du jour. Deux points qui ont fait l’objet d’une discussion qui a tiré en longueur, selon des indiscrétions. Il s’agissait essentiellement pour les acteurs de prendre les dispositions nécessaires pour lancer les procédures retardées par la non installation de la Commission nationale. Mais puisque Famara Ibrahima Sagna devrait officiellement entrer en fonction «incessamment», il est attendu de lui qu’il donne suite aux correspondances du général Mamadou Niang sur le recrutement de cabinet indépendant devant procéder à l’évaluation du processus et à l’audit du fichier électoral. La Commission cellulaire a fait un pas en mettant en place un comité de suivi du processus présidé par un de ses membres, en l’occurrence Mazide Ndiaye. Chaque entité (majorité, opposition, non-alignés) y aura trois représentants. Ce comité mettra ensuite à la disposition du cabinet retenu une synthèse des propositions formulées par les parties prenantes.