Le Sénégal se prépare à passer son premier examen conjoint de politique commerciale devant l’Organisation mondiale du commerce (Omc) prévu du 25 au 27 octobre 2017 à Genève. A cet effet, le Comité national des négociations commerciales inter­nationales (Cnnci) s’est réuni hier pour discuter de l’agenda 2017 et  harmoniser les positions de négociations que le pays défendra dans un groupe africain à l’Omc au cours de la 11e Conférence ministérielle qui se tiendra en décembre prochain. Par ailleurs, l’année en cours sera marquée par des négociations commerciales internationales de grande envergure. En effet, décembre 2017 est la date indicative pour l’obtention d’un accord sur la Zone de libre-échange commerciale (Zlec).
Selon la directrice du Commerce extérieur, deux questions majeures intéressent le pays. Il s’agit des pêcheries et du commerce électronique. L’exa­men de politique commerciale, explique Assom Aminata Diatta, est extrêmement important. «Il fait partie des moyens d’assurer la transparence entre les membres de l’Omc. Il permet au pays de voir la cohérence de sa politique par rapport aux engagements internationaux. Il permet également aux pays membres de l’Omc d’être en mesure d’apprécier le niveau de respect des engagements du pays», explique Mme Diatta en marge de la réunion du Cnnci.
A l’en croire, le Sénégal réunit plus ou moins les conditions en matière de commerce électronique. Selon l’indice 2016 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) qui mesure l’état de préparation d’un pays au commerce électronique, le Sénégal occupe la 91e place sur 137 pays et le 8e pays en Afrique. «Donc, il occupe une place assez  intéressante en matière de préparation, même s’il y a encore un travail important à faire au niveau national pour lui permettre de tirer réellement profit du commerce électronique», indique Assom Aminata Diatta.
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