Par Dialigué FAYE
– Le ministre du Tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr, a effectué hier une visite du chantier de l’aéroport de Saint-Louis. L’objectif, selon un communiqué, «était de constater de visu l’état d’avancement des travaux confiés à l’entreprise Transcon et a permis de noter des avancées significatives et satisfaisantes dans l’exécution des travaux dont la livraison est prévue pour fin 2021, conformément aux instructions du chef de L’Etat Macky Sall».
D’un coût global de plus de 23 milliards de francs Cfa, note le document, «l’aéroport de Saint-Louis sera doté d’une piste de 2 500 m de long et 45 m de large. Des équipements modernes seront installés pour permettre aux techniciens de faire leur travail dans les meilleures conditions». Les travaux de l’aéroport de Saint-Louis portent notamment sur «l’élargissement des pistes, bandes de piste et mur de clôture, la tour de contrôle, le bloc technique, la station météorologique, les équipements de navigation aérienne, le balisage, l’aérogare passagers, le hangar de stockage des équipements et des véhicules, le bâtiment anti-incendie, les équipements divers, les cuves à kérosène et camion-citerne pour l’approvisionnement des avions, entre autres». L’aéroport de Saint-Louis présentera ainsi «tous les critères de qualité et de confort».
Pour rappel, «le projet entre dans le cadre du Programme de reconstruction des aéroports du Sénégal (Pras), une des trois composantes du Projet phare de relance du Hub aérien sous régional du Plan Sénégal émergent (Pse), avec la mise en service et le développement de l’Aéroport international Blaise Diagne ainsi que la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale Air Sénégal S.a et son développement. Cet ambitieux programme comporte plusieurs volets dont le premier porte sur la reconstruction par la société tchèque Transcon electronic systems de cinq aéroports que sont Saint-Louis, Ourossogui/Matam, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou, et le second sur la rénovation de huit autres aérodromes. L’objectif du Pras est de doter les zones à fort potentiel économique d’infrastructures aéroportuaires répondant aux normes internationales pour contribuer à leur désenclavement et permettre une meilleure exploitation de leurs potentialités économiques (minières, touristiques, agricoles, entre autres)».
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