Les membres de l’Assemblée de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) ont adopté hier le budget de l’exercice 2026, arrêté à un montant de 2 milliards 955 millions 084 mille 507 francs Cfa. Dans le détail, mentionne un communiqué, «le budget de fonctionnement pour l’exercice 2026 s’élève à 2 milliards 157 millions 372 mille 507 francs Cfa contre 2 milliards 125 millions 320 mille 307 francs Cfa en 2025, soit une légère hausse de 2% en valeur relative et 32 millions 052 mille 200 francs Cfa en valeur absolue. En parallèle, le budget d’investissement et d’équipement est arrêté à la somme de 797 millions 712 mille francs Cfa contre 758 millions 575 mille francs Cfa en 2025, soit une augmentation de 39 millions 137 mille francs Cfa en valeur absolue et 0, 5% en valeur relative».

Sur le segment des investissements, note le document, «la Chambre de commerce de Dakar, pour l’exercice 2026, entend jouer sa partition dans les performances du Port autonome de Dakar, avec l’acquisition et l’installation de nouveaux ponts bascules dans l’enceinte portuaire et la réalisation des projets immobiliers. L’institution consulaire de Dakar, pour 2026, compte amplifier davantage l’information économique qui est un maillon important pour les opérateurs économiques et les investisseurs étrangers. A cet effet, la Cciad entend démarrer les activités de sa Web Tv essentiellement consacrée aux informations économiques. Il s’agit pour la Chambre de Commerce de Dakar, d’élever les questions économiques au centre du débat public pour permettre au secteur privé sénégalais, de concert avec les pouvoirs publics, de mettre l’accent sur la seule question qui vaille : le développement».

Il est précisé également que «les mesures qui ont présidé à l’élaboration du budget 2026 ont été reconduites, en adéquation avec les directives administratives, notamment la compression au maximum possible des dépenses de fonctionnement, l’adaptation des effectifs aux besoins réels de l’institution». En outre, «la Cciad s’est attelée à adopter un budget d’investissement et d’équipement réaliste et réalisable. En d’autres termes, un budget qui, dans sa globalité, s’oriente vers les nouveaux projets de l’institution dans le but de diversifier les ressources».
Par Dialigué FAYE – dialigue@lequotidien.sn