Expliquez-nous… Amadou Abdoulaye Arouna, As Salé, sur le match de ce soir : «Notre appréhension c’est le public qui pourrait être un facteur X pour le Duc»

Ancien pensionnaire des Forces Armées et Police (Frap) du Cameroun, Amadou Abdoulaye Arouna a choisi de s’exiler pour rejoindre l’As Salé du Maroc. Une nouvelle aventure pour le Nigérien qui espère aller loin dans la seconde édition de la Basketball Africa League (Bal). Et cela passe par une bonne prestation face au Dakar Université Club (Duc) ce soir (21h) pour un match qui s’annonce comme une finale. Entretien.Comment aborder le match décisif contre le Duc qui va jouer à domicile et qui aura besoin d’une victoire pour espérer se qualifier ?
Il faudra bien préparer ce match. On doit d’abord bien commencer la partie parce que le public sera de leur côté. Ce sera un atout en plus. Donc, si on commence bien, cela nous permettra de les contenir. Notre appréhension, c’est le public qui pourrait être un facteur X pour le Duc.
Comment avez-vous trouvé cette équipe de l’As Salé que vous avez rejointe cette année, après un passage au Fap du Cameroun ?
Il faut dire qu’on n’a pas beaucoup joué ensemble. On n’a pas eu le temps de bien se préparer. C’est pendant les matchs qu’on essaie de se connaître, de trouver la bonne formule. C’est un peu compliqué. Mais comme que cela se passe au niveau professionnel, on essaie de se retrouver et je pense que cela va aller de mieux en mieux.
Votre intégration ne pose pas problème ?
Tout se passe bien. Je suis dans l’équipe depuis le 7 novembre. J’ai pu disputer quelques matchs de championnat. Du coup, c’était facile de m’intégrer au sein de l’équipe. J’ai bien été accueilli. Donc, personnellement, cela se passe bien.
Est-ce à dire qu’après la Basketball Africa League, vous allez continuer la saison avec l’As Salé ?
Effectivement, je vais rester avec l’équipe jusqu’à la fin de la saison.
Quel est l’objectif que vous vous êtes fixé en signant cette année à l’As Salé ?
C’est de gagner tous les titres en jeu que ce soit au Maroc ou à l’international, Inchallah.
Recueillis par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn