Le forfait de dernière minute du Cameroun a chamboulé tout le plan de la Fédération sénégalaise de handball. Avec des conséquences fâcheuses au niveau organisationnel.
Qu’est-ce qui s’est passé avec le désistement du Cameroun ?
On a juste reçu un message de quatre phrases nous disant que le Cameroun était au regret de ne pouvoir honorer sa participation au Tqo en raison de difficultés de trouver des places dans les vols.
A quelle heure avez-vous été informés ?
C’était hier soir (mercredi) aux environs de 20 heures.
Et quelles sont les conséquences d’un tel désistement ?
Premièrement, du point de vue de la compétition sur l’aspect organisationnel, si on savait que le Cameroun n’allait pas être là, on n’aurait pas éclaté les équipes dans des hôtels. On aurait pu trouver des arrangements avec Radisson Blu qui est juste à côté pour permettre aux équipes d’être très proches du stadium.
Au niveau de l’hébergement, il y aussi des conséquences…
Bien sûr ! Il y a les hôtels qui ont été déjà payés. L’Equipe du Cameroun était attendue jusqu’à hier (mercredi). Maintenant quand au dernier moment on appelle ces réceptifs pour leur dire que l’équipe ne vient plus, forcément il y a plusieurs conséquences.
La mobilisation que vous aviez prévue pour l’ouverture en prend aussi un sacré coup…
Mais justement, et c’est ce qui me fait le plus mal par rapport à la mobilisation. On attendait du monde pour la première journée et cela pouvait avoir pour les Lionnes un effet d’entrainement pour la suite de la compétition. Il y a beaucoup de Sénégalais qui voulaient venir pour la première journée, avant la deuxième et la troisième. Maintenant, on va faire avec.
A quel genre de sanctions le Cameroun doit s’attendre ?
Les règles de la Confédération africaine (Cahb) sont très claires. Dès lors qu’il y a tirage au sort, tout forfait engendre des sanctions financièrement élevées. Maintenant, c’est plus grave quand on attend la veille du démarrage de la compétition pour déclarer forfait, alors que toutes les dispositions ont été prises par l’organisation et que la Fédération internationale avait déjà pris en charge plusieurs paires d’arbitres, autant de délégués. Tout cela, c’est à la Confédération africaine et la Fédération sénégalaise d’en tirer les conséquences.
Comment les filles ont vécu le forfait du Cameroun ?
Elles sont déçues parce que cela fait longtemps quand même que l’équipe se prépare à jouer ces trois matchs. Maintenant, sur un autre plan, c’est un match en moins parce que le Came-roun, c’est la dernière finaliste des Jeux Africains. Cela aurait été une belle entrée en matière. Mais il faudra faire avec.
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