EXPLIQUEZ-NOUS… Fallou Ndiaye, initiateur du Tournoi Fallou Production (Tfp) : «La lutte a besoin d’un nouveau souffle»

Fallou Ndiaye est un jeune promoteur qui évolue à l’ombre des grands noms de ceux qui mènent cette activité comme Luc Nicolaï, Pape Abdou Fall et Cie. Le patron de Fallou Production a décidé de marquer un grand coup cette saison en mettant en place un tournoi dénommé Tournoi Fallou Production (Tfp) qui regroupe 8 jeunes espoirs logés dans deux poules différentes. Le Quotidien l’a rencontré.
Vous avez décidé d’organiser un tournoi de lutte avec frappe entre de jeunes espoirs. Qu’est-ce qui vous a inspiré à mettre en place une telle formule ?
Faut savoir que je suis les pas de Gaston Mbengue qui avait organisé un Championnat de lutte avec frappe (Claf). C’est un père pour moi et je dirais que son championnat avait connu un succès total. C’est ce qui m’a inspiré à organiser le Tournoi de Fallou Production (Tfp). La lutte a besoin d’un nouveau souffle pour revenir à son niveau d’antan. Il faut dire que le salut de la lutte se trouve dans l’organisation de tournois qui seuls peuvent contribuer à sortir de la crise dans laquelle est plongée cette discipline ces derniers temps. Cela permettrait aux lutteurs de disposer de plus de combats en se frottant entre eux. L’idée visée était d’organiser un championnat national. Mais j’ai pris le pari de tenir d’abord un tournoi en attendant de murir la réflexion pour arriver à un championnat que j’envisage de dérouler la saison prochaine.
Sur quels critères vous vous êtes fondé pour faire le choix des lutteurs devant prendre part au Tournoi Fallou Production ?
En attendant le championnat, j’ai décidé d’offrir ce tournoi au monde de la lutte en mettant aux prises de jeunes espoirs les plus cotés ces temps-ci dans l’arène. J’ai engagé 8 lutteurs repartis en 2 poules de quatre. La première journée se tiendra le 24 décembre prochain. Je vous promets que les 8 lutteurs se livreront le même jour si j’arrive à mettre la main sur le stade Iba Mar Diop qui est plus spacieux que le stadium Iba Mar Diop. C’est en juillet prochain que je compte boucler la boucle avec une finale entre les deux premiers de chaque poule. Les deux deuxièmes de chaque poule vont s’expliquer pour déterminer la troisième place. Dans poule A, il y a Sok, Ram Dan, Domou Dangou, Mobil. Dans la poule B, il y a Ndongo Lô, Pape Mbaye, Niaak Dierignou, Général Fass. Un règlement particulier va régir le tournoi. Je suis déjà allé au Cng. Les combats ont été régularisés et chacun des lutteurs a reçu son avance sur cachet. Dans la Poule A, Ram Daan (Door Dooraat) s’expliquera avec Domou Dangou (Songane Guèye) de la même manière que le feront Mobil (Grand Yoff Mbollo) et Sokh (Xam Sa Cossan). Dans la Poule B, si Pape Mbaye 2 (Mor Fafam) en découdra avec Niakh Diarignou (Thiaroye Mbollo), il en sera de même entre Ndongo Lô (Sa Ndiambour) et Général (Fass) au cours de la première journée de ce tournoi.
Peux-t-on savoir combien vous a coûté ce tournoi ?
Je dirais que ce tournoi m’a coûté 80 millions de nos francs dont 40 investis sur fonds propres. J’entretiens de bonnes relations avec les lutteurs. C’est ce qui a peut-être facilité les choses.
Et combien de millions pour chaque lutteur ?
(Rire) Je ne le dirai pas. C’est un secret entre les lutteurs et moi.
Vous envisagez de voyager avec les 8 lutteurs du Tfp en France dans les semaines à venir. Vous confirmez ?
En effet, nous embarquerons en compagnie des 8 lutteurs pour se rendre en France. C’est pour y tenir un «Face à face» en décembre prochain. C’est sur demande de nos partenaires basés en France et qui m’accompagnent dans cet événement. Qui se tiendra en début décembre avant le début des hostilités.
Combien de combats à votre actif ?
J’ai organisé plusieurs combats dont je n’arrive pas à fixer le nombre exact. Je puis vous dire que j’ai été l’initiateur du combat Bécaye Tine-Farba qui a été ma première sortie dans l’arène. D’autres duels comme Narou Sogas-Thiaat, Laye Bèye-Thiaat et Trompeur-Boy Baol sont à mon actif. Il y a aussi Forza-An 2000 et Alioune Sèye 2-Yanda que j’ai tenu il n’y a pas si longtemps.