Impliqué sur trois des six derniers buts du Stade Rennais, Ismaïla Sarr est en passe de retrouver son meilleur niveau. A Bordeaux, l’international sénégalais veut enchaîner avant de retrouver les Lions pour les deux matchs amicaux de mars.

Ismaïla, on te sent de plus en plus épanoui depuis quelques semaines. C’est plutôt bon signe pour la fin du championnat…
Je me sens bien et de mieux en mieux. Je ne suis pas encore à 100% de mes capacités, mais ça ne saurait tarder. Plus je vais jouer et plus je vais m’en approcher. Plus je serai décisif et plus je serai heureux. Le fait de l’avoir été à trois reprises fait beaucoup de bien, ça donne de la confiance.

«Ismaïla est une pleureuse», avait déclaré Jean-Louis Garcia, l’entraîneur de Troyes. Ses paroles t’ont blessé ?
Chacun est libre de penser ce qu’il veut. Je pense qu’il a dit ça sur le coup de la colère. Personnellement, ça ne m’a pas atteint. Je ne suis pas du genre à m’attarder sur ce genre de détails.

Jusqu’où peut aller le Stade Rennais, selon toi ?
On est sixième à huit journées de la fin du championnat. Pour le club et les supporters, c’est une bonne nouvelle. Cela veut dire que l’on travaille bien, que le groupe vit bien. On va prendre les matchs les uns après les autres. On va tout mettre en œuvre pour que notre série positive (cinq matchs sans défaite, trois victoires, deux nuls) perdure le plus longtemps possible.

Ça passera par une nouvelle performance à l’extérieur ce samedi…
Oui, chaque fois que l’on se déplace chez un adversaire, qu’importe son classement, c’est pour prendre des points. On va dire qu’en 2018, on voyage plutôt bien. Ça nous sourit aujourd’hui. Je crois savoir que nos supporters seront au stade alors on donnera tout pour leur offrir les trois points.

Face à St-Etienne, tu as marqué ton premier but au Roazhon Park…
C’est quelque chose que j’attendais depuis longtemps. De pouvoir rendre les supporters heureux, c’est génial. Je vais tout faire avec l’équipe pour être à nouveau décisif à domicile, car nos supporters méritent de vivre une belle fin de saison.

International sénégalais, Diafra Sakho est venu renforcer le secteur offensif rennais cet hiver. C’est un joueur avec qui tu t’entends bien sur et en dehors du terrain ?
Quand je suis arrivé à Metz, lui était déjà parti en Angleterre. Nous n’avions pas eu l’occasion de fouler les pelouses ensemble. Cela arrivait qu’il passe de dire «Bonjour» au Centre de formation. Diafra, c’est un super gars. C’est comme mon grand frère. Je suis très heureux d’évoluer à ses côtés et j’espère que l’on réalisera de grandes choses ensemble avec le Stade Rennais et la sélection nationale.

Quatre buts, trois passes décisives à ton compteur, tes objectifs d’ici la fin de saison ?
J’aimerais bien me rapprocher le plus possible de la barre des dix buts à la fin de saison, mais ce n’est pas une fin en soi. Le plus important, c’est l’équipe.

Avec site du club et Galsenfoot