Après son baptême du feu raté lors de la première édition de la Basketball Africa League (Bal) et une absence pour la deuxième édition, l’As Douanes, sacrée championne 2022 devant le Duc, veut retenir les leçons afin d’aborder la prochaine «Bal» dans les meilleures conditions de performance. C’est l’assurance donnée par son coach, Mamadou Guèye «Pabi».L’As Douanes va effectuer son retour à la Basketball Africa League (Bal) pour la 3e édition. Est-ce que c’était impératif d’y retourner, après avoir raté la dernière édition ?

Ce n’était pas une obsession. L’année dernière, nous avions perdu huit de nos cadres. En début de saison, ce n’était pas du tout évident. Mais comme on dit, l’appétit vient en mangeant. Au milieu de la saison, on a vu qu’il y avait quelque chose à faire et qu’on pouvait reprendre notre titre de cham­pion.

Qu’est-ce qui a fait la force de l’équipe cette saison ?
C’est un projet de tous les joueurs. Certains étaient frustrés, d’autres sont restés pratiquement deux ans sans «compétir». Avec les nombreux départs, tout le monde disait que l’As Douanes est morte. Les joueurs qui sont restés avaient à cœur de montrer qu’ils pouvaient tenir le flambeau. C’est ce qu’ils sont parvenus à faire en remportant ce titre.

Comment préparez-vous cette seconde participation de l’As Douanes à la Basketball Africa League ?
Le plus important sera d’avoir des joueurs compétitifs qui ont un bon vécu du haut niveau. Il faudra aussi inciter les autorités douanières à sortir les moyens, comme ils ont l’habitude de faire, pour que nous puissions recruter de très bons joueurs dans tous les compartiments du jeu, au niveau de la Mène, de l’Aile et surtout dans le secteur Intérieur. Vous avez vu que même dans notre championnat, on avait des difficultés au niveau du poste 5.

Justement, concernant le recrutement, pour ne pas commettre les erreurs du passé, comment comptez-vous vous y prendre pour avoir des renforts de taille ?
Lors de la première édition, c’était difficile avec le Covid-19. La plupart des joueurs n’étaient pas en jambes. Les rares vidéos que j’avais vues, c’était bien, malheureusement, ils étaient restés 6 mois sans «compétir». Là il va falloir, lors du Training Camp qui va se tenir aux Etats-Unis, que j’y aille pour faire les bons choix.

Est-ce qu’il est possible de rappeler un ou deux joueurs parmi les étrangers ?
Je crois que je vais voir d’autres joueurs. La Bal c’est un très haut niveau. Je vais essayer de ratisser large pour pouvoir avoir les meilleurs profils.

Cela demande des moyens pour sélectionner certains grands joueurs. Est-ce que vos dirigeants sont prêts à mettre les moyens qu’il faudra ?
Je pense que les autorités sont très ambitieuses. Elles nous ont promis de nous mettre dans de très bonnes conditions de travail, de nous donner tous les moyens dont nous avons besoin. Pour les recrutements, on va en discuter. Mais on ne sera pas là pour juste participer. On était parmi les huit meilleures équipes lors de la première édition. Les autorités ont promis de faire tout leur possible pour nous donner tout ce dont nous avons besoin.

Est-ce possible de voir parmi les recrues pour la Bal, des joueurs du championnat local ?
Rien n’est exclu. Nous représentons le Sénégal. Si je vois ailleurs, que ce soit à la Jeanne d’Arc, au Duc… un joueur qui peut nous apporter quelque cho­se, je n’hésiterai pas à le prendre.
Recueillis par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn