Par Ousmane SOW –

Aujourd’hui, les relations entre Dakar et Nouakchott sont cimentées par le gaz. A Nouakchott où il passé deux jours, Macky Sall et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani ont mis l’accent sur le secteur énergétique en poursuivant «les efforts fournis en vue de développer la coopération dans ce secteur, et exprimé leur volonté commune de les poursuivre en les intensifiant, dans un esprit de concertation permanente et de partenariat con­fiant». Au-delà de l’Accord de coopération inter-Etats (Aci), signé en 2018, les deux chefs d’Etat ont promis «de renforcer davantage les échanges, la concertation et la coordination déjà existants, d’élargir le spectre de leur coopération, en y intégrant les segments intermédiaire et aval, afin de couvrir toute la chaîne de valeur gazière, d’accélérer les échanges pour la mise en œuvre du Protocole signé en 2020 portant initiative «Clean gas» pour la réduction de l’empreinte carbone de l’exploitation des ressources fossiles nationales, à travers l’utilisation des énergies renouvelables et de technologies propres».
Quid du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim (Gta) ? Si les deux pays ont consenti «à main­tenir le même niveau d’en­gagement, d’intégration et de concertation, à l’effet de préserver les intérêts nationaux, mais aussi de donner aux partenaires toute l’assurance requise pour l’accompagnement du projet», les deux chefs d’Etat décident d’accorder «au projet Gta, le statut de Projet national d’Inté­rêt stratégique» compte tenu de l’importance du projet pour les deux pays et pour la sous-région, ainsi que de la nécessité de se conformer aux délais fixés.
Stagiaire