La Confédération nationale des employeurs du Sénégal pleure toujours son défunt président Mansour Cama. Mais selon le 2ème vice-président de l’organisation, le temps du deuil va peut-être durer 2 mois avant la convocation du Conseil d’administration pour élire le nouveau président. En marge de la cérémonie de remise de masques à la mairie de Yoff hier, Abdourahmane Ndoye a répondu à une éventuelle candidature pour la présidence de la CnesPourquoi on n’entend plus la Confédération nationale des employeurs du Sénégal depuis le décès de son président Mansour Ca­ma ?

C’est un évènement qui nous a choqués. Mansour état un camarade avec qui on partageait beaucoup de choses au niveau de la Cnes. C’était un ami et on avait des relations particulières. Sa mort m’a personnellement beaucoup marqué.

La Cnes n’a encore rien dit sur sa succession…
C’est parce qu’on est en deuil. Il n’y a aucun problème. Après la période de deuil, nous allons voir comment régler le problème au niveau de la Cnes.

Ce deuil va durer combien de temps ?
C’est juste deux mois peut-être. Le Conseil d’administration doit se réunir et l’Assemblée va entériner. Ce sont des choses qu’il faut organiser. C’est tout juste des problèmes de formalité. Il n’y aura pas de problème de succession à la Cnes.

Avez-vous des ambitions pour diriger la Cnes ?
Non, non, pas moi. Je ne suis pas du tout candidat. C’est vrai que je suis vice-président, mais je ne suis pas candidat.

Que faut-il faire pour perpétuer l’héritage de Man­sour Cama ?
Cela se fera naturellement. Mansour n’était pas tout seul. On était là avec lui depuis le début. On faisait le travail avec lui. C’est vrai qu’il était le plus connu, mais le travail va continuer au niveau de la Cnes. La Cnes a des ressources humaines capables de poursuivre le chemin. Sinon, on ne serait pas une organisation aussi réputée, connue, s’il n’y avait pas de personnalités capables de la faire fonctionner. Il y a des centaines et des centaines de chefs d’entreprise. Il y a toutes les fédérations qui fonctionnaient : celle de l’industrie, celle du commerce, les écoles privés du supérieur. Il y a la Fédération des Btp. Nous avons une organisation très fournie en cadres et chefs d’entreprise qui sont capables de faire fonctionner la Cnes sans aucun problème. Mansour appliquait les décisions du Conseil d’administration. Ce n’est pas comme un gouvernement où le Président définit la politique. Dans notre organisation, c’est le Conseil d’administration et l’Assemblée qui prennent les décisions. Le président de la Cnes les applique.