Aminata Sow, Déléguée à la protection sociale et à la solidarité nationale, a annoncé hier l’extension du projet Yokk koom koom à 30 mille bénéficiaires, après les réussites notées dans la phase pilote qui concerne 12 mille attributaires de bourse de sécurité dans les régions de Dakar, Thiès et Kaolack.Par Ndèye Fatou NIANG(Correspondante) –

Le nombre de bénéficiaires du projet «Yokk koom koom» (Ykk), dont la phase pilote a été lancée en 2018, passera de 12 mille à 30 mille en 2021. C’est ce qu’a annoncé hier la Déléguée à la protection sociale et à la solidarité. Aminata Sow, qui s’exprimait en marge d’une tournée de supervision du projet Ykk dans les villages de Keur Salla et Ndiagame, a dit toute sa «satisfaction» des réussites notées dans la mise en œuvre du projet dans le département de Tivaouane ; d’où l’idée de l’étendre dans les autres régions. «Nous avons enrôlé 12 mille bénéficiaires. Nous allons passer à une extension au minimum 30 mille bénéficiaires. Le projet a été installé au niveau de Dakar, Thiès et Kaolack, mais avec l’extension nous allons encore faire beaucoup plus de régions et beaucoup plus de membres», relève Mme Sow qui estime que c’est pour accompagner les bénéficiaires de bourse pour leur autonomie économique. Elle rappelle que ledit projet est inclus dans le Programme national de bourses de sécurité familiale, initié par le chef de l’Etat Macky Sall pour lutter contre la pauvreté et renforcer la résilience des couches vulnérables et des ménages pauvres. «Dans ce programme, nous avons la bourse de sécurité familiale, le cash transfert qui est de 25 mille francs Cfa par trimestre, mais également les séances de sensibilisation, de suivi pour les consultations prénatales des mamans et la déclaration à la naissance, l’inscription des enfants à l’école». Cela, dit-elle, «pour interrompre la transmission intergénérationnelle de la pauvreté». Laquelle est aujourd’hui en passe de devenir un mauvais souvenir à Tivaouane où des bénéficiaires ont déjà commencé à tirer des revenus sur leurs activités économiques.
En effet, Cheikh Diouf, l’une des cibles et domicilié à Keur Salla et dont le périmètre maraîcher a été visité par la patronne de la Délégation à la protection sociale et à la solidarité nationale, estime que ses revenus lui ont permis d’investir dans un autre champs de 3 ha. Quid du village de Ndiagame, où Kiné Dieng, secrétaire générale de l’Association communautaire d’épargne et de crédit (Asec), estime à 2 millions de francs Cfa les revenus générés par le champ collectif de légumes de la localité. Ce qui, selon elle, «a permis d’améliorer la qualité de vie dans ce village». Ainsi Mme Aminata Sow de se réjouir de «la pertinence» du Programme national de bourses de sécurité familiale qui a permis, entre autres, aux bénéficiaires d’être organisés et formés dans le coaching individuel et de groupe.
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