Face à une Guinée Equatoriale agressive, provocatrice… : Les Lions doivent se préparer au combat !

Par Woury DIALLO (Envoyé spécial au Cameroun) – Après avoir «bouffé» l’Algérie, championne en titre, et le Mali, la Guinée Equatoriale défie dimanche en quart de finale de la Can, le Sénégal, vice-champion d’Afrique. Face à un adversaire qui a laissé une grosse impression, tant au niveau de l’engagement que de la détermination, les Lions sont avertis !
Le Sénégal dispute ce dimanche, au stade Amadou Ahijo de Yaoundé, les quarts de finale de la Can 2021 face à la Guinée Equatoriale. Equipe-surprise de cette 33e édition, à l’image de la Gambie, le Nzalang entend continuer à écrire l’une des plus belles pages de l’histoire de son football.
Après avoir mis fin à l’invincibilité de l’Algérie, championne d’Afrique en titre, et éliminé en 8e de finale, à la surprise générale, le Mali aux tirs au but, les Equato-guinéens défient le Sénégal dimanche en quart de finale.
Face à un adversaire qui a laissé une grosse impression, tant au niveau de l’engagement que de la détermination, les Lions doivent se préparer au combat. Etre prêts tactiquement, physiquement et jouer surtout avec la tête face à des provocations qui ne manqueront pas et venant d’en face.
Agressifs dans le jeu, généreux dans l’effort, les Equato-guinéens ont en effet l’art de la provocation. Ils ont la manie de «chauffer» l’avant-match par des déclarations-chocs dans le but de gagner la bataille psychologique. Et justement, sous ce registre, leur milieu de terrain, Frédérico Bikoro, natif de Douala, au Cameroun, a été le premier à dégainer : «on est venus ici pour se faire plaisir et les résultats nous accompagnent (…) On veut aller au bout. Face au Sénégal, on va transpirer du sang, s’il le faut», a-t-il promis, au micro de Canal+. Même s’il reconnaît quand même qu’ils feront face à une grande nation du continent. «Le Sénégal est une grande nation de football. Il y a des superstars dans cette équipe. Ça nous fait du bien parce qu’on va jouer contre [Sadio] Mané, [Cheikhou] Kouyaté…», a souligné le milieu de terrain d’Hercules.
En tout cas, côté sénégalais, on respecte l’adversaire. «Le Nzalang National n’est pas arrivé par hasard au stade des quarts de finale. S’il est à ce niveau, c’est parce qu’ils ont su démontrer qu’ils ont les moyens leur permettant d’y arriver. Et comme on dit, on respecte toutes les équipes. On n’a peur de personne», souligne le Dtn, Mayacine Mar. Qui préfère ne pas regarder dans le rétroviseur.
«Maintenant, ce qui s’est passé en 2012, c’est derrière nous. On est en 2022. Le contexte est différent. C’est un autre match, une autre équipe aussi. N’oubliez pas que c’est une équipe qui a été demi-finaliste en 2015. C’est important de le rappeler. Donc, c’est une équipe qu’il faut prendre au sérieux. Nous allons aborder ce match comme les autres, avec sérénité comme celui qu’on a joué contre le Cap-Vert. Nous sommes très sereins.»
Une sérénité qui se dégage à travers le comportement de l’équipe qui n’a pas encore encaissé de but et qui tient à son rang de première équipe africaine.
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