Ses propos d’avant-match étaient à la limite euphoriques. «On va regarder le Sénégal les yeux dans les yeux. On a les armes pour les embêter», déclarait en toute confiance le sélectionneur des Léopards. A l’arrivée, ce sont des regrets au coup de sifflet final au Stade des Martyrs de Kinshasa, mardi. Les Léopards de la Rdc ont courbé l’échine devant les Lions du Sénégal.
Ce sont pourtant les Léopards qui ont donné les premiers coups de pattes dans cette bataille. Ils ont mené 2 buts à 0 avant de se faire rattraper, puis battre dans les dernières minutes du match. Pour Sébastien Desabre, c’est un revers amer. «C’est une déception par rapport à la physionomie de la rencontre. C’était un grand match, comme on l’attendait. Malheureusement, ça n’a pas tourné à notre faveur, malgré le fait qu’on ait eu 2 buts d’avance. Il y a eu beaucoup d’occasions pour nous et pour le Sénégal. Sauf qu’ils ont marqué un but de plus que nous», analyse le sélectionneur.
«Le rapport de force que nous a imposé le Sénégal nous a fait reculer, ça a été
difficile»
Ce dernier de reconnaître que le plan tactique proposé par son homologue sénégalais a posé des difficultés à son équipe. «Le rapport de force que nous a imposé le Sénégal nous a fait reculer dans ce match. On a commencé avec une pointe basse, on a même dû s’adapter pour pouvoir récupérer le ballon, mais ça a été difficile.»
La Rdc perd désormais le fauteuil de leader et passe à la 2e place, avec 16 points. Les deux dernières journées de ces éliminatoires seront donc décisives. Les Léopards se déplacent à Lomé pour jouer contre les Eperviers du Togo, avant de recevoir le Soudan. Le sélectionneur assume le résultat et se projette. «Il nous faut regarder ce qui n’a pas marché et préparer les prochaines rencontres contre le Togo et le Soudan. Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Quand il y a un mauvais résultat, il faut regarder vers le coach, prendre sa part de responsabilité. On va analyser tout ça et continuer notre marche vers la qualification, parce que ce n’est pas fini. On est 2es, il faut y croire jusqu’au bout.»