Khalifa Sall, candidat pour l’élection de février 2024, n’oubliera de sitôt  sa tournée intitulée «Dokh Mbok Mottali Yenné» sur fond de campagne pour la Présidentielle face à laquelle se dressent beaucoup d’obstacles, le convoi du leader de Taxawu Senegaal a été bloqué par la gendarmerie le soir du 30 novembre sur la route de Waoundè, dans la région de Matam. Se montrant com­me un «dur à cuire», l’ancien maire de Dakar, suite à cet incident, a exprimé sa détermination à poursuivre sa voie. Et ce, malgré les entraves. «Il est 20h 09 mn sur la route de Waoundè, la gendarmerie a encore bloqué notre convoi dans le cadre du Mottali Yenné dans la région de Matam, qui a débuté depuis le 30 novembre.»

Cette déclaration souligne les difficultés persistantes rencontrées par le candidat et son équipe, qui avaient déjà vu leur con­voi bloqué, rappelle Sene­web.

«La capacité de résilience de Taxawu Senegaal s’est illustrée encore de manière remarquable, démontrant notre détermination à faire entendre notre message malgré les obstacles et l’adversité. Rien ni personne n’arrêtera notre tournée qui se poursuit au cœur du Fouta», a affirmé M. Sall.

Dans notre édition d’hier,  Khalifa Ababacar Sall avait fait part d’«entraves persistantes rencontrées par son cortège» à Matam où il est en tournée et qui remonte à l’étape de Fatick. Candidat déclaré à la prochaine élection Présidentielle, l’ex-maire de Dakar n’avait pas manqué, en effet, de s’en offusquer. «Depuis notre entrée dans la région de Matam, notre cortège subit mille et une tracasseries. Nous sommes suivis, intimidés, bloqués pour des motifs qui ne font pas honneur à l’élégance républicaine. Cela avait commencé à Fatick et se poursuit ici au Fouta», s’insurgeait Khalifa Sall.

Khalifa Sall et Karim Wade sont redevenus candidats à la suite de la réforme du Code électoral adoptée par les députés. Une réforme qui permet à une personne condamnée et ayant bénéficié ensuite d’une amnistie ou d’une grâce -ce qui est leur cas- de figurer sur les listes électorales.
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn