Jamais un match amical n’a enregistré autant de polémiques, de dysfonctionnements et de couacs. Les analyses technico-tactiques et les enjeux de ce Brésil-Sénégal ont en effet été noyés par les «cas» qui se sont installés dans la Tanière, avant ce match de prestige joué ce samedi à Londres. Déjà, au départ de Dakar de la délégation fédérale, une première polémique est née, amplifiée par les réseaux sociaux, avec l’absence notée d’une équipe digitale et d’un photographe. Arrivée à Londres, la Fsf, mesurant sûrement les dégâts d’un tel impair, a vite fait d’engager un photographe sur place.
Justement, dans la ville londonienne, une autre bizarrerie a été soulevée par nos confrères de Wiwsport, avec la présence d’une forte délégation du Comex. La raison : les fédéraux ont saisi l’occasion pour monter les commissions… hors de Dakar (???). Mais c’est surtout la sortie du sélectionneur après le match qui a pris de court tout le monde. En effet, lors de la conférence de presse d’après-match, Pape Thiaw a fait des révélations assez étonnantes et concernant l’organisation du match de Londres. «Nous sommes arrivés à seulement 40 minutes du match. Le temps que les joueurs se préparent correctement n’a pas été idéal, ce qui complique forcément les choses. Avec les embouteillages dans la ville et l’éloignement de notre hôtel. Il y avait vraiment un problème d’organisation», a déploré le sélectionneur. Qui a enfoncé le clou en dénonçant le fait que les Lions n’ont pas été autorisés à s’entraîner la veille du match sur la pelouse de l’Emirates Stadium, contrairement aux Brésiliens. «C’est un manque de respect des organisateurs que j’ai voulu dénoncer», a-t-il martelé.
Evidemment, ce coup de gueule venant du coach des Lions, pourtant réputé comme un homme «cool», a de quoi surprendre pour une Fsf censée avoir de l’expérience dans ce domaine. Ce qui nous amène à nous poser une question : qui était chargé de la mission de prospection à Londres et des relations avec le match-maker ?
En tout cas, ce qui s’est passé dans la gestion de ce match de gala est d’autant plus grave quand on lit sur X, notre confrère Babacar Ndaw Faye, présent sur place, et qui a accroché un agent du stade qui confirme : «Oui. L’équipe est arrivée environ 40 mn avant le match. Un agent avec qui on discutait juste au moment de l’arrivée du bus, nous a dit qu’en deux ans de service dans ce stade, c’est la première fois qu’il voyait un retard aussi important.»
Comme quoi…
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