Fatick – Autonomisation des femmes : Plus de 500 entrepreneures financées par Nanoor Sénégal


La commune de Diarrère se situe dans la région de Fatick, dans l’arrondissement de Tattaguine. Elle se caractérise par une économie rurale dominée par l’agriculture et l’élevage, avec des défis liés à l’accès à l’eau pour le maraîchage et une pauvreté notable, en particulier pour les femmes qui explorent des solutions d’agro-écologie pour diversifier leurs revenus et améliorer la durabilité, malgré des difficultés d’accès au financement formel. «Je me suis déplacée uniquement pour vous, les femmes de Diarrère. Mes propos d’hier sont les mêmes d’aujourd’hui : personnellement, ma vraie préoccupation, c’est comment aider les femmes à être autonomes financièrement. Le développement, c’est les femmes. Vous êtes les mamans, les épouses. Lorsque j’ai débuté avec les formations, j’ai entendu votre doléance : besoin de financement», déclare Mme Oumy Diouf, présidente de l’association Naanor Sénégal, qui présidait hier la cérémonie d’enrôlement pour le financement des femmes entrepreneures de la commune de Diarrère et des villages environnants. «Je ne voulais pas vous promettre des financements que je ne pourrais pas obtenir. C’est pourquoi je me suis donnée corps et âme pour avoir ce financement. Aujourd’hui, le voilà. Toutes les charges sont gratuites, c’est moi qui prends en charge les intérêts, l’ouverture de vos comptes bancaires. Tout le monde sait que c’est difficile d’avoir des financements au niveau des villages, donc, ce que je vous demande, c’est de développer vos activités et ensuite rembourser, afin que demain, d’autres puissent en bénéficier», a-t-elle soutenu.
Ndèye Gnilane Diouf, bénéficiaire, s’est dit satisfaite par cette action. «Nous sommes vraiment très contentes de cet acte que vient de poser Oumy Diouf. Ce financement va nous aider à avoir au moins une activité. Il y a beaucoup de femmes qui habitent ici qui veulent travailler, mais elles n’ont pas les moyens financiers et matériels pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, plus de 500 femmes recevrons 150 000 francs Cfa chacune. Et chaque mois, nous allons rembourser pour une durée de 10 mois seulement», a dit Ndèye Gnilane Diouf.
Pour les femmes qui n’avaient pas obtenu de formation, Mme Oumy Diouf les rassure. «C’était à cause de la période hivernale que j’avais suspendu les séances de formation. Vous pouvez vous rapprocher de M. Aliou Ka pour la formation. La compétence est encore très importante dans l’entrepreneuriat, cela augmente vos chances et vous permet d’être opérationnelles», a-t-elle conclu.



