Par Dioumacor NDONG- Correspondant –

Même si de manière formelle il n’a pas encore publiquement déclaré sa candidature à la mairie de Ngayokhème, Aliou Faye ne cache plus son ambition de succéder à son désormais ex-mentor, Mbagnick Ndiaye, dont il s’est démarqué depuis quelque temps. Dans cette optique, le leader du mouvement Nouvel élan a tenu des propos, le samedi 3 juillet, en marge du gala de lutte organisé par les jeunes de Kalom, son village natal et dont il était le parrain, qui en disent long sur sa volonté d’envoyer définitivement à la retraite l’édile de cette localité du département de Fatick. «Nous avons pris un nouvel élan et allons, avec les femmes et les jeunes, nous mobiliser derrière le président de la République Macky Sall pour préparer le combat de 2024. Et personne ne peut nous dévier de cette trajectoire. Notre machine est déjà huilée et nous ne reculerons plus. Si les populations nous font confiance pour continuer le travail que nous sommes en train de faire, nous sommes prêts à assumer cette responsabilité», a dit le directeur des Services techniques du Coud. Président de la Commission des finances du Conseil municipal de Ngayokhème, Aliou Faye a saisi cette même tribune pour fustiger énergiquement l’attitude de Mbagnick Ndiaye. «Le maire a voulu saboter cette activité en prétextant qu’elle a un soubassement politique, ce qui nous avait amenés à changer de date (…)», a-t-il dénoncé. Non sans rappeler Mbagnick Ndiaye que c’est grâce à lui qu’il est devenu maire. «En 2014, nous avons nuitamment fait venir un fils de Ngayokhème qui n’avait jamais voté ici pour lui conférer une légitimité politique après que le président de la République l’a nommé ministre. A l’époque, nous avions dû faire face à ses parents et camarades de parti. Nous l’avons investi avec notre récépissé et porté à la tête de la mairie. Mais aujourd’hui, il s’est ligué avec ses anciens adversaires pour nous combattre», a souligné M. Faye avec un brin d’amertume.
Le Quotidien a essayé de faire réagir Mbagnick Ndiaye, mais ce dernier n’a pas jugé nécessaire de polémiquer avec son désormais ex-poulain.
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