Dans le cadre de la 2e phase de sa mise en œuvre, le Programme d’alphabétisation et d’apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté (Palam) veut mettre l’accent sur l’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages au niveau des Ecoles communautaires de base (Ecb). Pour ce faire, il a démarré le mardi 27 avril, dans la région de Fatick, une formation de 45 jours à l’intention de 54 volontaires et 11 superviseurs.Par Dioumacor NDONG (Correspondant)

– L’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages au niveau des Ecoles communautaires de base (Ecb) constitue une préoccupation majeure du Programme d’alphabétisation et d’apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté (Palam). Aussi, dans la région de Fatick, 54 volontaires et 11 superviseurs ont-ils débuté, le mardi 27 avril, une session de formation qui va durer 45 jours, dans le cadre de la 2e phase de la mise en œuvre dudit programme. A cet effet, précise la directrice du Palam 2, le profil des candidats à cette formation, confiée au Centre régional de formation des personnels de l’éducation (Crfpe), a été relevé avec comme critères, pour le volontaire, d’être titulaire du Bac ou du Bfem en plus de quatre années d’expérience, tandis que le superviseur doit avoir le Bac ou être un enseignant à la retraite ou un agent de développement. «En plus des modules dispensés par l’équipe pédagogique du Centre, la formation a été renforcée à l’initiative du Palam par des modules sur le développement communautaire, l’intermédiation sociale, le genre et les résultats attendus du Palam et la gestion du projet productif», a encore expliqué Mme Khady Fall Ndiaye Mbacké. Qui, évoquant les innovations majeures apportées par le Palam au niveau des Ecb, a notamment fait part de la mise en place d’un projet productif à double finalité, d’une caisse de solidarité dans le but d’installer chez les apprenants des capacités et habilités pédagogiques et pré qualifiantes, mais aussi des attitudes et comportements citoyens, en vue de les préparer à une insertion harmonieuse dans la société.
Cofinancé par le gouvernement du Sénégal et la Banque islamique de développement (Bid), le Palam 2 est un mécanisme mis en œuvre dans les régions de Thiès, Fatick et Kaolack en vue, selon toujours Mme Khady Fall Ndiaye Mbacké, de contribuer à la réduction de la pauvreté au sein des populations rurales et féminines, par l’accès à une alphabétisation fonctionnelle centrée sur les compétences et par l’accès aux services de microfinance favorisant l’auto développement.
Dans sa composante 1 portant sur l’accès à une éducation de qualité, le Palam 2 vise à faciliter l’accès à l’éducation de 6 000 enfants déscolarisés, non scolarisés et ceux des daaras âgés de 9 à 15 ans, par le biais des Ecb. Où sont poursuivis quatre objectifs, à savoir offrir une seconde chance aux enfants déscolarisés, non scolarisés et ceux des daaras âgés de 9 à 15 ans, accroître l’efficacité des programmes et pédagogies afin de raccourcir la durée d’apprentissage (3 à 4 ans au lieu de 6), utiliser la langue nationale comme médium d’apprentissage avec une transition vers le français ou l’arabe, et enfin faire fonctionner les passerelles permettant une articulation entre le formel et le non formel.
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