Dans le but d’améliorer le faible niveau des élèves en lecture, l’Association Femmes plus, à travers le projet Usaid/nos enfants lisent, compte mettre à contribution les parents. Cela, en faisant en sorte que d’ici 2022, 80% de ceux qui sont ciblés encadrent leurs enfants à lire à la maison pendant 30mn/jour au moins trois jours/semaine. «Ce projet concerne 65 écoles du programme Lecture pour tous (Lpt) qui est en train d’être mis en œuvre dans la région de Fatick et a pour mission d’amener les parents d’élèves et les communautés cibles à s’engager pour améliorer le niveau de lecture des enfant des trois premières classes de l’école élémentaire (Ci, Cp et Ce1), grâce à l’utilisation des langues nationales que sont le wolof, le seereer et le pulaar», a fait savoir Mme Seynabou Diokhané Mbow qui s’exprimait lors d’un atelier de partage des termes dudit projet avec les médias.
Pour atteindre un tel objectif, la responsable de la communication a soutenu que la stratégie consistera à l’organisation de causeries, de visites à domicile, d’émissions de radio, de mobilisations sociales, de concours de lecture. De plus, a renseigné Mme Mbow, des activités de formation et des moyens sont prévus pour accompagner les parents dans l’accomplissement de cette mission d’encadrement des enfants à la maison. Des manuels illustratifs seront également remis aux élèves par le projet.
Revenant sur les actifs de Femmes plus, créée en 1996 dans un contexte de «marginalisation des filles aussi bien pour l’accès que pour le maintien à l’école», Mme Mbow s’est plu à rappeler quelques importants projets qu’ils ont eu à mettre en œuvre. Il s’agit de «Nos sœurs à l’école», réalisé entre 2004 et 2017 et dont l’objectif était d’aider les jeunes filles à aller le plus loin possible dans leur cursus scolaire. Le projet «Nos sœurs lisent», déroulé entre 2014 et 2017 quant à lui, cherchait à promouvoir la lecture chez les jeunes filles afin d’améliorer leurs rendements scolaires.
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